Un_lecteur 28 mai 2014 22:30

A Rémy Ronald.

J’essaie de comprendre « aucune nationalisation de banque n’est jamais gratuite »
C’est un peu du genre « inversion de la décroissance négative »
Comme deux négations valent une affirmation, cela devrait pouvoir se simplifier en « les nationalisations de banques sont toujours gratuites ».
Aurais-je loupe quelque chose ?
Ceci-dit, quand une banque est en cessation de paiement, on peut :
- la laisser faire faillite, vendre ce qui peut l’être pour rembourser partiellement les créditeurs. C’est ce qu’à fait l’Islande, qui a aussi mis quelques banquiers en prison.
- faire appel aux contribuables pour boucher le trou. Ce que nous avons fait.
- faire appel aux contribuables pour boucher le trou, tout en nationalisant.
Les deux dernières solutions ont le même coût pour le contribuable, mais avec la nationalisation il peut espérer revendre et récupérer au moins une partie de ce qu’il aura payé.
La nationalisation (sans indemnités dans ce cas puisque cessation de paiement) à aussi l’avantage de faire tout perdre aux actionnaires, et de remettre de virer les dirigeants (sans indemnités bien sur, pour faute lourde). On peut alors espérer que les autres banquiers feront un peu plus attention par la suite.
La seconde solution est la pire puisqu’elle organise la non responsabilité des banquiers, qui vont pouvoir s’en donner à cœur joie par la suite.
Dans le cas des « emprunts toxiques » on a à la fois l’irresponsabilité des électeurs qui ont voté librement pour des maires incompétents et/ou malhonnêtes, et l’irresponsabilité des banquiers : c’est l’irresponsabilité généralisée.
Et la mort de la démocratie.

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