Piotrek Piotrek 28 novembre 2014 22:24

 Quels seraient les bases minimum d’un regroupement citoyen capable à la fois de bloquer l’arrivée du FN, de proposer une alternative crédible aux échecs répétés de l’UMPS et de palier au rejet par les citoyens de tous les partis actuels (extrême gauche et Verts compris) ?

L’UMPS n’a techniquement pas « échoué », ils n’ont fait que ne pas tenir les promesses pour lesquelles ils étaient élus (plus personne n’aura a dormir sur un banc, Sarkozy 2006).
Ce n’était pas un gros problème, on s’était habitué, alternant promesses non tenues de droite et de gauche.

Et la crise est arrivée, les partis n’ont pas changé. L’absolue inefficacité de la besogne politicienne s’est révélée au grand jour. Un grand mitraillage de promesses non tenues de droite comme de gauche. Les incompétences, l’amateurisme, les affaires, le scooter, la Carla ne passent plus face à des citoyens qui commencent à suivre les infos. Les politiciens n’ont même pas le panache de l’orchestre sur le Titanic, ils ne servent à rien, il deviennent une charge, un coût, une honte à supporter.

Donc penser qu’il suffit de renommer, re-bricoler l’existant pour « bloquer le FN », c’est une très très mauvaise approche. Car le FN c’est du populisme en vrac, c’est un choix de colère, pas un choix de raison.
Vous voulez avoir vos chances contre le FN ? Alors il faut une alternative de raison, c’est à dire qui sait expliquer simplement la problématique de la France actuelle, qui va être capable d’apporter des solutions crédibles aux problèmes. (je pense la dream team Piketty, Sapir, Berruyer...)
Il faut en avoir les moyens intellectuels, c’est à dire un gros chargement cohérent d’experts aguerris et indépendants pas politiciens pour deux sous.
Ensuite il faut avoir les moyens de convaincre ceux qui dirigent vraiment la France, à savoir tout le convoi multinationales, hauts fonctionnaires...
Faut bosser si on veut proposer une alternative face au FN.

Alors des initiatives commencent se mettent en place. On voit émerger plein de courants idéologiques nouveaux qui tentent de sauver le système. L’idéologie devient capitale, car elle rend la politique lisible, prévisible et donc qui aura plus tendance à coller à une ligne directrice et donc aux promesses.
J’ai constaté pour ma part une forte montée des libertariens (portés par BFMTV), des royalistes (de droit divin, les bien velus) Si vraiment j’étais pour le sauvetage du système, je m’engagerai dans l’UPR. Ils font un vrai travail de fond, ils font des débats particulièrement intéressants, et le grand manitou connait le système.

Mais bon, je prends ma calculatrice et je me rend compte que sauver le système c’est devenir la Grèce (ou j’étais aux premières loges car j’y ai vécu 10 ans) car c’est rembourser la dette de tous ces soixante-huitards qui viennent nous faire la morale sur Agoravox.
Moi je suis pour du vrai gros changement intelligent, internationalement viral, auto-entretenu et naturellement immunisé.
Moi je suis pour la démocratie directe de Chouard. Le problème c’est que ça va pas plaire, c’est pas consensuel du tout (car ça change la définition politique et économique du 1%)

Vous voulez réussir ? Oubliez tout. Puis réapprenez tout et reposez vous la question de l’équité de la justice dans une société. Même le gars de l’Aube Dorée vous écoutera.


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