VICTOR Ayoli Victor 31 décembre 2014 09:39

Merci de mettre ainsi les pendules à l’heure. J’ai moi aussi secoué le cocotier à ma manière il a quelque temps avec cet article :

De Marennes à Bouzigues, d’Arcachon à La Rance, demandez les « frankeinsthuitres » triploïdes !

 

Gloire à toi, Ô Marcel Lesoille

Maitre incontesté des étals

Où se prélassent langoureusement les huîtres

Qui te valent aujourd’hui ce titre

De Champion du beau pays de France.

Qu’elles soient de Bouzigues, qu’elles soient de la Rance,

Qu’elles soient de Marennes, qu’elles soient d’Arcachon

Toi, tu les ouvres toutes à l’heure du mâchon.

Aucune ne résiste à la caresse experte

De tes doigts de velours, des doigts de sage-femme

Prolongés par l’éclat priapal de la lame

Qui nous les livrera ouvertes et offertes.

Gloire à toi, Ô Marcel,

Ton regard étincelle

De l’éclat souverain des Maîtres et des Sages

Tu transcendes pour nous l’esprit des Coquillages.

 

Pourtant, ils font la gueule les producteurs d’huitres. Il faut les voir sur les écrans des lucarnes à décerveler se lamenter en écoutant le bruit creux de castagnettes de leurs poches d’huitres mortes… Ces huîtres, elles ont été vérolées par des monstres créées dans les boyaux de la tête enfumés des « chercheurs » de l’IFREMER : les huitres triploïdes. Ces chimères attrapent toutes les saloperies possibles, bactéries, virus et autres… Seulement les producteurs, ils n’ont à s’en prendre qu’à eux-mêmes. En effet, ces horreurs les huitres dites « triploïdes - ont été développées dans les années 1990 par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) à la demande de professionnels. Ces derniers voulaient proposer aux consommateurs une « huître des quatre saisons », non laiteuse en été puisque stérile et plus vigoureuse dans sa croissance. Plus prompte à crever semble-t-il, victime de la bactérie vibrio aestuarianus.

A la demande des ostréiculteurs les apprentis sorciers de l’IFREMER se sont mis au charbon. Ils n’ont pas manipulé les gènes, huitres OGM, ça craint un peu sur les étals… Ce sont des huitres O.V.M. (organisme vivant modifié !). Ils ont travaillé non pas sur les gènes, mais sur les chromosomes. Pour cela, ils font niquer une huitre normale « diploïde », à 2n chromosomes avec une huitre anormale « tétraploïdes » à 4n chromosomes, ce qui donne une huitre à 3n chromosomes dite « triploïde ». Et cette « merveille », stérile, se développe dans n’importe quelle eau, grossit plus vite puisque n’ayant pas à se reproduire, et donc n’a pas la laitance qui n’est pas très vendeuse, elle est, de plus commercialisable toute l’année. La poule aux œufs d’or ! Elles occupent actuellement le tiers du marché. Les mâles triploïdes ne sont pas aussi veinards que leurs compères diploïdes normaux qui changent de sexe après le coït : ils sont tués dès qu’ils ont balancé la fumée dans les écloseries !

Ce procédé coûte un bras et est très complexe. L’Ifremer vendrait ses « étalons » triploïdes mille euros pièce aux écloseries ! Car pas question de naissain naturel en pleine eau avec ces « frankeinsthuitres », il faut des installations complexes et – faut-il le croire ? – hautement sécurisées pour éviter tout risque de dissémination du précieux foutre triploïde.

Seulement voilà, la dissémination s’est faite et les « frankeinsthuitres » triploïdes ont vérolé les huitres naturelles, les bonnes vieilles diploïdes. Alors tout crève. Et les ostréiculteurs pleurent… Quant on aura le temps, on les plaindra !

Ah ! Important. Comment reconnaître les « frankeinsthuitres » triploïdes sur les étals ? Ben, l’été, ce sont celles qui n’ont pas de laitance. Il faut donc faire ouvrir une huitre. Une combine pour les reconnaître à l’œil : les triploïdes ont la coquille qui rebique comme la proue d’un bateau. Mais certains ostréiculteurs coupent à la tenaille cette excroissance, mais ça se remarque si on connait le coup !

Ne soyez pas dupes et refusez d’être les cons de l’histoire : ceux a qui ont fait manger de la merde et à qui, en plus, on va demander de payer (par nos impôts) des subventions et indemnités à ces margoulins de la mer(de) !

 


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