alinea alinea 13 février 2015 14:09

Sauf que pendant très longtemps, le profit plafonnait à 3% ; aujourd’hui, une entreprise est en faillite si ce même profit n’atteint pas quinze pour cent !!
Ce capitalisme a fonctionné grâce à l’honnêteté du travailleur qui faisait bien son boulot. Cela se fait de moins en moins ; il faut bosser vite, pas cher...et mal !
Quand tous les travailleurs travailleront comme des cochons, les spéculateurs s’apercevront qu’ils ne sont pas si inutiles que ça !!
Alors, oui, que ce système indécent se casse la gueule, très bien, sauf qu’évidemment ce seront toujours les mêmes qui trinqueront !
La révolution mondiale sur le modèle connu, il ne faut même pas en rêver ! En revanche on peut rêver d’un deuxième monde qui se substitut subrepticement au premier : coopération, scoop, ateliers auto gérés,etc.
Mais l’esprit d’autonomie, la dignité sont bien mal en point ;une force d’inertie énorme ralentit la volonté de prise en main de sa vie ; la démission de soi a fait des ravages ... seul l’évènement donnera l’illumination, source d’énergie immédiate...
Cet article a ceci de lumineux qu’il pointe le paradoxe, paradoxe toujours enseveli sous d’obscurs énoncés ; d’un autre côté, la plupart des travailleurs ( chez nous, tandis qu’ailleurs ils fabriquent du superflu que l’on s’efforce de rendre indispensable !) aujourd’hui ne « font » rien, que du vent... pas de quoi redorer le blason du prolétaire...


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