Robert GIL Robert GIL 27 février 2015 09:50

67,1% du courant électrique mondial résulte encore de la combustion d’hydrocarbures. Un peu plus, même, car si le biocarburant et les déchets font partie des sources d’énergie renouvelables, il faut tout de même les brûler pour obtenir de l’électricité. Il serait juste d’y ajouter les centrales nucléaires. Formellement, elles ne sont pas polluantes, lorsqu’elles sont intactes, mais les isotopes radioactifs des réacteurs de Tchernobyl, de Fukushima et de certaines autres centrales accidentées continuent jusqu’à aujourd’hui de circuler dans notre écosystème.

Bien sûr, toutes ces sources d’électricité « n’ozonisent » pas l’environnement. La question est de savoir dans quelle mesure l’essence des voitures est plus polluante. Seule différence, « le carburant » de la voiture électrique se produit en un point très éloigné et en soi, elle ne pollue donc pas l’air. Pour les grandes villes, ce genre de véhicules est donc une délivrance du point de vue écologique. Par contre, on ne prend pas en compte le problème de récupération et recyclage des batteries…ceci est encore une autre histoire !

En clair : un passage total à la voiture électrique n’allégera pas les souffrances des ours polaires face au réchauffement climatique mais l’air deviendra plus respirable dans les villes…

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voir : https://2ccr.wordpress.com/category/lancons-le-debat/


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