Alren Alren 1er mars 2015 11:02

@eresse

Comme vous le soulignez, l’idée d’une réserve électrique constituée de deux cuves l’une contenant un excédent d’électrons et l’autre une lacune d’électrons est ancienne, certainement antérieure à 1970.

De même que la bouteille de Leyde est l’ancêtre des condensateurs ordinaires d’aujourd’hui, ce système est l’ancêtre en quelque sorte des condensateurs de puissance qui contiennent eux aussi des électrolytes.

Une idée qui a 45 ans sans avoir pu se concrétiser n’est peut-être pas aussi géniale que cela !

D’ailleurs l’article que vous mettez en lien fait état de réserves que votre intervention ne mentionne pas.

Deux réservoirs de 200 litres chacun cela représente un poids de 400 kg au moins. Il n’est pas étonnant alors que la voiture pèse 2 800 kg et que sa finition soit celle d’une voiture de très grand luxe de manière à faire accepter un prix de vente éventuel mirobolant.


La recharge se fait de deux façons, selon l’article, soit en branchant le dispositif sur un courant électrique soit en changeant les deux liquides neutralisés par deux liquides électrisés de façon opposée.


La première solution exige une charge lente comme il est précisé dans l’article. Faute de quoi il se produirait une électrolyse de l’eau - qui semble bien être le solvant non précisé des deux cuves - avec formation de deux gaz potentiellement dangereux, l’hydrogène et l’oxygène.

Dans ce cas, il n’y a pas de supériorité sur les batteries au lithium pour le temps de recharge.


La seconde solution qui consiste à remplir les cuves avec des liquides électrisés l’un négatif, l’autre positif n’est pas sans poser des problèmes. Car il faut que tout le système de pompage soit parfaitement isolant, surtout pour une tension de 600 susceptible de former facilement un arc électrique !


C’est cependant cette tension élevée qui fait l’intérêt de cette filière.

En effet les batteries électrochimiques ont des tensions de sortie très faibles, de moins de 2 volts en général (d’où le terme de batterie qui signifie ici empilement d’éléments).

Or l’énergie stockée est le produit de l’ampérage par le voltage (W = UI). Un système dont la tension de sortie est de 600 volts permet à puissance égale de limiter fortement la quantité de coulombs retenus.


Mais peut-être qu’un système de condensateurs classiques à isolant de mica et pouvant supporter une tension de 1000 V avant claquage, pourrait avantageusement remplacer les électrolytes liquides.

Pour éviter une décharge globale catastrophique, la charge serait répartie sur des milliers de condensateurs aussi minces que possibles et déchargés successivement.

Ils pourraient être placés sur une bande, un peu comme les diapositives des films de cinéma, pour passer devant non pas un lecteur mais un dispositif recueillant leur charge afin d’envoyer un courant dans le circuit d’utilisation.


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