bakerstreet bakerstreet 19 juin 2015 12:00

@Pale Rider


On peut faire des parallèles sur la genèse d’une dictature : Les deux sont des réponses à des crises inenses ( chute de la royauté, révolution en France, et crise économique intense en relation avec la guerre de 14) qui permettent et exigent presque des hommes « forts », représentatifs dans l’imaginaire collectif de promesses, en tout cas d’une solide prise en main. 
Comme je l’ai dit déjà, le parallèle s’arrête là. Pour Hitler, ce monstre, ce serait fâcheux de lui trouver un frère siamois, cela banaliserait ses crimes. Pour Bonaparte, ce serait oublié toute cette dimension étonnante, à tous niveaux, qui fait que ce type continue d’être honoré dans la plupart des pays d’Europe pour sa vie, pour les littéraires, pour son élan, par les politiques, par sa conception de l’état, son code civil, par les militaires pour son génie et son charisme, et même par les humanistes, pour certaines clairvoyances, comme de s’être entouré de scientifiques, comme lors de l’expédition d’Égypte. 
Même en Angleterre, vous trouverez des clubs d’admirateurs..C’est peu dire.On rejoue Austerlitz et Waterloo, par la bataille de Stalingrad ni la libération de Dachau. Même s’il s’agit de boucheries. Mais tout est dans le sens, et la pensée qui est derrière la main. 

Le parallèle prend aussi son sens, comme avec d’autres chefs, pour réinterroger quand et quels mécanismes font qu’à un moment, un chef perd la main, et devient imbu de lui même, autiste, s’enfermant dans des mécanismes qui vont précipiter sa chute. Le pouvoir rend fou, c’est sûr. La pathologie est connue, sous son aspect psychanalytique : 
Dés qu’il cesse de reconnaître les autres comme ses égaux, le chef n’a plus que les attributs du pouvoir pour contempler narcissiquement son image dévoyée, pour se sentir exister. 

Regardez ce Manuel Walls, avec ses postures de Napoléon en carton pâte ! 

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