Pascal L 1er octobre 2015 17:27

J’adhère complètement l’analyse de l’auteur. C’est bien le mécanisme de création monétaire par la dette qui est à l’origine de nos problèmes et de la crise financière qui démarre en ce moment.

La quasi-totalité de la monnaie en circulation est bien créé par de la dette et des intérêts sont dus à ce titre. Le problème principal est que cette circulation monétaire ne crée pratiquement pas de richesse et les intérêts sont pris sur des richesses existantes.
Dans un pays qui est maître de son émission monétaire, la monnaie peut être émise pour créer de la richesse qui demande des cycles longs. La monnaie doit être émise de manière permanente etl’impôt vient ensuite prélever les sommes nécessaires pour compenser l’obsolescence, l’usure ainsi que le financement des travaux non créateurs de richesse. L’impôt doit être prélevé dans un deuxième temps, lorsque la richesse créée devient effective, ce qui peut prendre de nombreuses années.

Ainsi, si nous voulons augmenter le niveau du savoir, nous devons créer des écoles, embaucher et former les professeurs. Il faudra 25 à 30 ans avant que les élèves formés soient à leur tour créateur de richesse. Il doit être possible de faire une émission monétaire pour l’ensemble des travaux et des salaires, l’impôts étant prélevé à la fin du cycle. La masse monétaire qui circule est celle qui est nécessaire pour maintenir le niveau. Il faut l’augmenter par de nouvelles émissions si nous voulons encore augmenter le niveau des élèves.
Aujourd’hui, la masse monétaire en circulation n’est même plus suffisante pour maintenir le niveau des élèves. Il faudrait injecter de la monnaie, mais l’impôt n’est plus le moyen efficace, car pour toute somme d’impôt prélevé, il y a quelqu’un qui en paye les intérêts et ce n’est plus supportable, le cycle de remboursement est beaucoup plus court que le cycle de création du savoir.

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