Derrière l’agitation superficielle
du marché, il y a le lieu : l’atelier ou l’usine, ou le travailleur se
fait détrousser de la plus value. Le travailleur n’a que sa force de
travail à vendre, et cette « marchandise » a une vertu fabuleuse : en se
consommant elle crée de la valeur ! Et une foie que cette force de
travail est vendue, l’employeur a légalement le droit de la faire
fonctionner aussi longtemps que possible. Dans le mode de production
capitaliste, le temps de travail du prolétaire se divise en temps de
travail nécessaire et temps de surtravail. Le travail nécessaire est le
travail que le travailleur effectue pour assurer la production et la
reproduction de sa propre force de travail, c’est-à-dire le travail
qu’il lui faut fournir pour satisfaire ses besoins et se reproduire. Le
surtravail est le travail accompli au-delà du temps de travail
nécessaire, donc effectué gratuitement pour le compte du détenteur du
capital qui achète la force de travail. C’est l’enjeu premier de la lutte des classes !
.
Et pour bien comprendre l’escroquerie de la novlangue liberale, lire : LES VOLEURS DE PLUS VALUE
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