Excellent article Ariane !

c’est que la question de la cop21 est de savoir comment sauver le système capitaliste qui ne fonctionne qu’à condition d’expansionnisme, dans un monde qui ne peut continuer à fonctionner qu’à condition de gestion ? C’est pour le moins délicat.

La solution ? faire de la place !

Comment ? Ben, c’est simple, comme le dit Fabius, éliminer tous ceux qui n’ont pas leur place ici bas !

qui ?

Ben, tous ceux qui n’ont pas les moyens de payer leur place pardi !Les pauvres surtout, après tout, ils sont toujours en dette (dès la naissance) envers les riches, alors, ce serait pour eux une bonne manière de payer leur dette. Mais voilà, tout ces ingrats ne veulent pas payer leur dette, il faut donc les punir, c’est justice évidente !

On fait comment ?

Ben, à coup de pollution, terrorisme, guerre, épidémies, malbouffe, enfin, toute chose bonne pour faire diminuer la température, enfin, la population...

Quand ?

Quand précisément la population sera bien échauffée, échaudée, mais pour l’instant, elle met pas trop du sien, elle persiste à vouloir garder son sang froid. Vraiment de la mauvaise graine ces gens là. Ah, c’est plus tout à fait le bon vieux temps, comme en 14 et 39 par exemple.

En attendant, comme le dit Bossuet « Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes, dont ils déplorent les conséquences »

Car la cause mère de tout ce sinistre cirque, c’est la propriété, non pas de soi, mais d’autrui, qui ne peut s’exercer que par les moyens de productions et de son financement, la monnaie.

Bref, encore et toujours, la question est de savoir comment résoudre la quadrature du cercle entre continuer à mettre les gens en guerre, alors qu’ils se réunissent pour les faire coopérer.

Alors, tu m’étonne que depuis le début ces réunions n’aboutissent à rien, puisque précisément, la seule solution viable est de stopper la concurrence et de passer à la coopération, incompatible avec le système capitaliste. C’est d’autant plus rageant, qu’après la chute de l’URSS, le capitalisme avait triomphé. Bref, le voilà sur le point de s’effondrer au moment même de son triomphe absolu !