VladP (---.---.244.10) 15 mai 2016 14:28

Tous les arguments sud le coût de l’éolien visible sur les factures edf ne prennent pas en compte le fait que près de la moitié du parc éolien existant en France n’est raccordée à aucun réseau, et edf ne prévoit pas du tout ce les raccorder à un moment ou à un autre (prétendument pour des questions de coût). En fait, ces moulins à vent n’ont été montés que pour toucher des subventions sans aucun projet de production ou de rentabilité quelconque (comme le nucléaire, quoi !). Pour ce qui en est du coût de la gestion des dechets du nuc et du démantèlement des centrales prétendument connu et budgeté, montrez moi une seule centrale entièrement démontée et dont tous les déchets faiblement, moyennement ou hautement radioactifs ont été traités de manière totalement satisfaisante (donc autrement qu’en cachant la merde sous le tapis aux bons soins des générations futures quand ça n’est pas purement et simplement abandonnés en plein air) et montrez moi toutes les factures y afférent entièrement payées ; parlez moi ensuite du démantèlement des centrales de Tchernobyl et de Fukushima et de la gestion de leurs déchets puisque ces centrales font partie de la même filière des « services publiques » tels que perçus par quelques commentateurs et on discutera ensuite de la rentabilité de cette filière. Par ailleurs, pour ce qui en est du courant renouvelable, il n’y a pas que l’éolien, et je suis surpris que personne ne mentionne seulement le potentiel du solaire par exemple ou de l’hydraulique, voir de la géothermie ou de la biomasse, le tout complété par le gaz naturel, certes non renouvelable, mais raisonnablement polluant et pas trop cher. Je ne dis pas que chacune de ces énergie représente le St-Graal, mais une combinaison de ressources énergétiques renouvelables est sans doute préférable au nucléaire, quelque soit son prétendu coût annoncé et calculé. Il suffit de tenter d’imaginer ce que deviendra la filière de la gestion des déchets si la vraie crise économique annoncée fini par éclater après les faillites d’edf, d’aréva et de l’État français lui-même. Si une piscine de refroidissement des déchets n’est pas surveillée comme le lait sur le feu, elle a toutes les chances de se transformer en enfer radioactif au bout de quelques heures seulement. Par contre, si on abandonne une éolienne ou un panneau solaire, il sera moche, mais c’est tout, et un barrage, on peut aussi le vider en cas de problème sévère. Et même s’il venait à céder, tous les dégâts immaginable en aval d’un barrage seraient sans conséquences sur le milieu environnant au pire 50 ans après l’accident, et pas 50 000 ans ou 500 000 ans. Donnez moi une date à laquelle tous les problèmes de Fukushima seront réglés.


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