Elliot Elliot 29 juin 2016 12:17

@Fergus


«  tous ceux en Europe - y compris son propre parlement ! - qui somment le Premier ministre du RU d’engager au plus tôt l’article 50 du traité de Lisbonne »


Ils auront beau se monter le bourrichon et s’agiter en vaines gesticulations, ce sont eux qui ont rédigé les conditions d’adhésion et donc l’article 50 qui laisse à celui qui s’en va le droit d’entamer à son entière discrétion toute la procédure de sortie et les Anglais, plus on les presse et moins ils s’activent. 
Ils ne sont tout de même pas censés avoir récupéré leur souveraineté pour se laisser dicter le timing par l’UE. 
En assortissant les procédures de sorties de conditions ubuesques censées geler une fois pour toutes les positions, l’UE a tissé la corde dont se servent les Britanniques.
On comprend mal d’ailleurs que ne soit pas possible une abrogation pure et simple et un retour à la situation antérieure : la Grande-Bretagne n’a pas attendu l’Europe pour avoir un arsenal législatif sophistiqué et on ne voit pas pourquoi on ne pourrait pas revenir à des accords bilatéraux en matière commerciale.
Un certain nombre de pays ont des liens privilégiés avec le Royaume Uni et ils entendront les maintenir coûte que coûte quels que soient les états d’âme de ceux qui s’obstinent à ne pas voir que le roi ( U.E ) est nu.
En réalité, en compliquant les choses et en ayant prévu moult détours et détournements, les rédacteurs n’ont voulu qu’une chose par souci antidémocratique : faire en sorte que l’eau coulant sous les ponts charrie les effets de la volonté populaire pour finalement, en comptant sur la lassitude et l’oubli, la dissiper dans une session de rattrapage débouchant sur le statu quo ante.
Que tout change le temps d’une élection pour que rien ne change sur la durée...
L’avenir nous dira si ça marche...


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