Sigismond Sigismond 5 juillet 2016 13:40

@Daniel Roux

Mon oubli ou incorrection est réparée. J’étais nouveau, je ne savais pas.
Je ne connais pas la ligne politique des participants à ce site. J’espère juste qu’il n’y en a pas qu’une seule à s’exprimer, sinon on va vite s’ennuyer.
S’agissant de caractériser le régime sous lequel nous vivons, c’est assez difficile car c’est quand même un truc assez nouveau. On y trouve des emprunts à Orwell et Huxley, c’est à la fois dur car difficile à s’en défaire et mou car les marges de mouvement, mais qui ne sont peut-être qu’agitation stérile pour l’instant, existent. Prenez la Grèce par exemple qui a tenté politiquement d’échapper au système, qui s’est exprimée démocratiquement et dont on a fait semblant de respecter le vote. Tsipras était même devenu une sorte d’idole avec lequel les grands de l’Europe devaient être sur la photo.Et puis un jour, brutalement on a sifflé la fin de la récré. Un suppo énorme mais tellement bien assimilé que Tsipras a été réélu. C’est ça notre système. Et on comprend que ça déraille quand un pays décide d’en sortir. C’est une remise en cause, un vrai danger. On a laissé une trop grande marge de manœuvre avec ce referendum dont on pensait que ce ne serait qu’un os à ronger avant que les choses ne rentrent dans l’ordre.
Vous n’avez pas tort en évoquant le pain et les jeux. On a fait un gros effort sur les jeux. Même les drames donnent désormais lieu à des festivités. Mieux vaut danser sur les tombes qu’y pleurer, après tout, hein ? En tout cas pour les vivants. les morts eux, ils s’en tapent. Une manière de voir les choses. Mais la désacralisation a ses revers, notamment la perte de sens. Et ça les jeux ne peuvent pas combler ce vide. Le pain ça peut aider, mais ça reste insuffisant surtout quand il commence à manquer. C’est le manque de sens qui est le talon d’Achille de ce système qui nous étouffe, bien davantage qu’autre chose.

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