Antenor Antenor 13 juillet 2016 16:34

Concernant le Crest, j’attire votre attention sur la très intéressante citadelle d’Albon, ancienne capitale militaire des comtes-dauphins du même nom. La configuration des lieux (actuelle Tour d’Albon) est très similaire à celle du Crest sur la Montagne de la Serre : une montagne serpentiforme barrant la vallée du Rhône dans un cas et celle de l’Allier dans l’autre.

Autre point commun, le nom de « Dauphin » que se sont donnés les seigneurs des lieux . Il faut se rappeler qu’à l’origine « Delphyne » désigne le serpent monstrueux vaincu par Apollon à Delphes où la montagne est aussi serpentiforme. Le choix de ce surnom de Dauphin par les comtes d’Albon sans doute férus de culture classique est donc directement lié à la configuration de leur forteresse. Et lorsqu’une Marquise d’Albon épouse le Comte d’Auvergne, c’est tout naturellement que son fils, seigneur du Crest, réutilise le nom de Dauphin.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marquise_d%27Albon

Si Albon était la capitale militaire du Dauphiné, il y a donc de très fortes chances pour que le Crest ait été celle de Basse-Auvergne et qu’il faille y situer la forteresse de Gergovie.

Concernant l’île de l’Atlantide, c’est peut-être la Sicile. Platon situe l’Atlantide à une époque très lointaine bien avant Héraklès. La Sicile était le point de passage obligé entre Méditerranée Occidentale « barbare » et Orientale « civilisée ». A l’époque des premiers navigateurs phéniciens, vers -2700, la Sicile représentait le bout du monde. Bout du monde qui sera ensuite déplacé à Gibraltar après la fondation de Carthage.

Concernant Bibracte, il est incompréhensible que les archéologues n’aient pas encore compris que des sites comme le Mont-Beuvray, Corent ou Javols sont des capitales administratives et religieuses mais aucunement militaires ou commerciales. Ces sites ont des durées d’occupation intense relativement courtes (quelques siècles) parce que leur emplacement n’est justement pas stratégique. Il a répondu à un intérêt précis pendant une certaine période (sans doute parce que situé plus ou moins au centre du territoire du peuple qui l’a bâti) où les forteresses étaient désormais trop petites pour accueillir ces fonctions et les villes commerçantes pas encore assez développées.

Le jour où on découvrira en Saône et Loire un site semblable à celui du Mont-Beuvray, quels arguments restera-t-il à ses défenseurs pour y place Bibracte ?


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