wesson wesson 16 juillet 2016 16:40

@Cadoudal
La trahison en politique, c’est toute une seconde nature. Si on ne s’y prépare pas, ou on ne la supporte pas, alors il vaut mieux éviter. 


Et vous connaissez probablement les réserves que j’ai en ce qui concerne l’auteur de cet article : elle est pour moi symptomatique de ces personnes qui sont attirés par la lumière des projecteurs, mais qui peuvent être par à coté bien dangereux. Je pourrais prendre pour exemple ce qui arriva au au docteur Schauble, qui n’est pourtant pas ma tasse de thé politique. Si il est sur une chaise roulante, c’est parce qu’une groupie qui lui avait projeté son amour qu’il lui refusait a fini par lui tirer dessus, une balle qui lui a fracturé la colonne vertébrale, et l’as cloué sur un fauteuil. C’est pourquoi il faut effectivement toujours un peu se méfier des gens passionnés.

Ceci étant posé, je ne puis vous laisser écrire que c’est la gauche qui décida de la politique de collaboration. L’histoire est bien plus compliquée que cela, il vaut voir plutôt ça comme un intérêt de classe qui sait très bien être défendu par des personnes ayant l’intelligence de se répartir un peu partout afin de pouvoir continuer à influer en cas de changement un peu imprévu.

Il n’en demeure pas moins que toute la trame idéologique de la collaboration est bel et bien de l’extrême droite, y compris dans son entêtement à la continuer même lorsqu’elle se révéla insupportable. 

Je sais très bien - comme vous d’ailleurs - que l’atmosphère actuelle est au révisionnisme historique sur ces questions là, emmenés par la chaine Histoire entièrement acquise à l’extrême droite (c’est Patrick Buisson, l’ex pote de Sarko qui en est le patron). Et comme maintenant l’histoire dans les médias se résume à des produits d’appels comme Stephane Bern, Laurent Deustch ou Franck Ferrand, on se doute bien que ça va pas aller très à gauche tout ça. 

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