howahkan Hotah 16 août 2016 13:06

@pemile

Salut, te revoilà avec cette question, j’ai un peu de temps..

il ne s’agit pas de 4eme réponse en fait..je dis juste mon expérience qui se trouve être celle d’autres aussi , autres que je connais..

en gros on a la même définition de souffrance...

Il ne s’ agit plus de réponse mais de « non réponse »..de la pensée ,

je l’appelle « processus analytique », pour moi, c’est une une de nos capacités , la seule en général qui marche encore , et elle essaye de faire ce pour quoi elle est faite et comment elle est programmé pour ce faire comme avec les techniques, les outils, les moyens , la matière etc avec la souffrance .elle va réagir à cela...

elle essaye donc cela avec ce qu’elle nomme souffrance sans savoir son origine, ce que c’est....

pourquoi pas, jusqu’ à là il n’y a encore rien à dire car je dois apprendre..

alors se dit la pensée , j’explique, je rejette, je nie, je fuis, je bois, je sexe, je me suicide, je pars en guerre, je possède etc etc etc bref « je » en tant que processus analytique essaye de faire quelque chose à propos de quelque chose dont elle ne sait rien sauf les effets ..aie !!

car la pensée qui a créé un observateur qui sait ( je) avec comme référent de cela ..lui même., ( « je » qui s’ auto admire et s’ auto congratule) ce qui par analyse et accumulation est là aussi valable, et encore pas tout le temps, sur les plans pratiques, .,

un observateur qui est maintenant dans le champs du temps ,du passé ,observateur qui est toujours le passé et qui peut imaginer l’avenir car c’est son rôle là ou cela sert bien sur, , il est une bulle temporelle dans un mouvement ou le temps n’existe pas, observateur qui pour exister en tant que tel a divisé en deux en créant un observateur qui est à la fois le passé, ce qui est « mort » et le programme d’analyse, , lui même qui sait, et ce qu’il observe ,

ceci est toujours valable dans les champs pratiques et est absolument vital pour analyser ce qui peut l’être ou doit l’être...calcul, science ,techniques,moyen ,organisation et même pour des chose aussi simple que de se mouvoir dans l’ environnement sinon je tombe de la falaise etc etc outil vital donc pour créer des conditions de survies pratiques en tant que moyen,....là est le « je » que l’on prends pour une personne, il est le passé et l’analyse , un programme vital...hélas le seul qui reste en fonction bien que les autres soient là mais endormis ...

cette pensée me montre mes expériences dont la première fois involontaire, me montre que quand il s’agit d’un tel sujet comme la souffrance mentale ( pour la physique je n’y viens pas pour le moment) qui n’est pas dans le champs pratique ni matériel , cette analyse vitale pour survivre ne peut rien du tout à propos de souffrance car la pensée fonctionne sur le connu or la souffrance est inconnue quand à ce que c’est à sa source etc.......la pensée est limitée par programmation sur l’analyse de son propre connu et de celui appris avec d’autres et qui est transmissible, il est d’abord superficiel par nature, puis de + en + étendu par accumulation , le fameux savoir bien sur.. ceci n’est ni bien ni mal , on est au delà de cela dans le fait

Donc il y a des effets que j’appelle souffrance, je ne sais pas ce que c’est ...A partir de là l’humain ne sait plus.....c’est une inconnue.....= la pensée analytique n’est plus concerné car il ne s’agit plus de domaine pratique..mais en l’absence de nos autres capacités dont une sait entre autre vivre l’inconnu pour la pensée et bien ++++, la pensée du connu va essayer d’agir comme programme par défaut car la souffrance demande à être résolu....

là est l’erreur....elle n’en a pas la capacité est ce que je sais par expériences renouvelées et essaye de dire...

cet effet d’une cause ne rentre plus dans la compétence de la pensée qui doit s’effacer volontairement , la douleur de cette souffrance est en fait un catalyseur, c’est un processus à ne pas toucher.....

dans un moment de souffrance, je dois souffrir car cela est moi alors que je pense que cela n’est pas moi, c’est là pour aider mais on ne le sait plus comme tant d’autres choses...

... car la souffrance et ce que je prends pour moi est une seule et même « chose » ..or je ne souffre pas de cette souffrance originelle que j’essaye de fuir alors que c’est moi qui suis en souffrance et donc je ne peux la fuir sauf par suicide...mais « je disparaît aussi...

cette fuite qui ne marche jamais crée encore plus de souffrances, perçues ou non comme telles, car le champs du non conscient pour la pensée qui nous reste est plus puisant et vaste que la pensée superficielle que nous connaissons ....

il y a des niveaux de compétences bien délimitées dans la psyché qui est néanmoins un tout uni si elle marche comme il le faut ce qui n’est plus notre cas......et là la pensée superficielle vitale dans son domaine qui est de réagir immédiatement à une sollicitation extérieure X ou un besoin extérieur avec son savoir cumulatif , va essayer d’aller chasser sur des terres ou elle n’a pas sa place..

donc quand »je« superficiel rencontre ce qu’il nomme souffrance il doit apprendre à ne pas essayer de la toucher en aucune manière.....ce qui va le forcer à faire cela est la souffrance non plus comme symptome d’erreur mais comme catalyseur .. je va se voir vaincu par elle et renoncer même temporairement bien sur à son totalitarisme quelque en soient les conséquences, »je" est vaincu.....lui qui sait tout sur tout et est le centre du monde pas comme tous ces cons smiley

tout ceci et + fait parti d’un de nos processus endormis, nous l’ avons tous....

la souffrance en tant que catalyseur va avoir comme premier effet qui se produit tout seul (car comme la pensée cela est un processus programmé,) de lui même de trouver dans ce qui ne nous est plus conscient l’endroit et la cause de telle ou telle souffrance , de le résoudre de suite sans monter ce dont il s’ agissait ou de le résoudre en montrant ce dont il s’agissait ..

un tel moment est immanquable en tant que tel....on en a tous vécu je pense sans le savoir..

ces moments contiennent en eux des moments impossibles ou la question du sens ne se pose plus, car cette question n’est posée que par un esprit qui souffre et contiennent aussi une sorte de béatitude étrange qui est un contentent absolu , sorte de nourriture non recherché pour le mental humain

le problème ainsi perçu grâce à cet autre capacité qui n’est pas la pensée est ressenti et vu en profondeur par toutes les cellules de notre corps et disparaît ..ce que je décris ici se passe en une micro seconde dés que la souffrance est vécue...et non pensée donc analysée......

la pensée empêche nos autres fonctions d’émerger quand le moment pour cela est propice dans la vie d’un humain ,

elle contient aussi entre autre un mécontentement permanent ...qui est là + ou - fort quoique l’on fasse...

c’est exprès....................sujet sans fin qui ouvre sans arrêt de nouvelles portes ...

ceci , que je suggère car on ne peut faire que cela, pour les autres, est ce qui devait utiliser la pensée.....qui n’est pas apte à vivre mais à survivre

etc bien sur....

ps ; je ne relis pas...


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