pemile pemile 16 août 2016 14:06

@howahkan Hotah « c’est moi qui suis en souffrance et donc je ne peux la fuir sauf par suicide...mais « je disparaît aussi... »

Non, il serait peut être temps d’essayer de lire Laborit ! (toute souffrance qui dure est nuisible pour l’organisme)

 × Ultime option, la fuite. Celle-ci s’opère grâce à la mémoire, qui « apporte de l’information a la matière », c’est-à-dire qui permet d’imaginer. L’homme évite ainsi de rentrer dans le jeu des « dominances », se préserve et construit en même temps quelque chose de typiquement humain, de totalement personnel, en « fuyant » dans l’imaginaire.
Pour Laborit, c’est là le seul palliatif acceptable et utile. Il place ainsi la création au sommet de tout, et en fait le principe le plus important qui soit, le seul qui nous permette d’avoir une chance d’évoluer dans un sens intéressant.

Ou, de lire Watzlawick « Faites vous mêmes votre malheur », « Comment réussir à échouer » :

« Nous construisons le monde, alors que nous pensons le percevoir. Ce que nous appelons « réalité » (individuelle, sociale, idéologique) est une interprétation, construite par et à travers la communication. Un patient est donc enfermé dans une construction systématisée, qui constitue son monde à lui. Dès lors la thérapie va consister à tenter de changer cette construction. »


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