Legestr glaz Ar zen 8 septembre 2016 09:17

@jmdest62

Je me dois de rester humble, je n’ai surtout pas la science infuse, je fais mon idée par moi même en me rendant, lorsque cela est possible, à la source de l’information. Pour ceci, j’ai pris le temps de lire les deux traités qui font fonctionner l’UE, j’ai nommé le TUE et le TFUE puisque tous les traités signés par les Etats membres, du traité de Rome, au traité de Maastricht, en passant par celui d’Amsterdam, de Nice et de Lisbonne, ont été « rassemblés » dans le TUE et le TFUE. Toute la construction européenne est écrite dans ces deux traités. 

Alors votre question sur le point de savoir pourquoi les Britanniques ne se pressent pas pour déclencher l’article 50 ? Pour moi, leur gouvernement n’était pas prêt, n’avait pas envisagé la « sortie » de l’UE et n’avait pas examiné les nombreuses incidences. D’ailleurs vous noterez que le gouvernement a changé et qu’un ministre s’occupe spécialement de la question de la sortie. 

Je pense, par ailleurs, que c’est la Grande Bretagne qui tient l’UE par les couill.... Pourquoi ? La GB est un des gros contributeurs « net » de l’UE. En sortant, l’UE aura un manque à gagner terrible. Les 4 gros contributeurs net sont l’Allemagne, la France, la GB et l’Italie. Ce dernier pays est à l’agonie et l’UE le sait. Avec le retrait de la GB de l’UE, celle ci n’a plus suffisamment d’argent pour assurer ses dépenses. 


Il faut comprendre que le budget de l’UE a été voté jusqu’en 2020 (il me semble). Si la GB sort trop vite, le budget de l’UE ne peut plus s’appliquer. Il faudra le revoir dans son intégralité. C’est donc la GB qui est à la baguette et non l’inverse. Il en aurait été de même si la France était sortie. Sa qualité de 2ème contributeur net aurait forcé l’UE à négocier dans l’intéret commun. De toute manière, si la France sort de l’UE, il en sera fini de cette mascarade. Il faut donc sortir et le plus vite sera le mieux. 

Par ailleurs, la GB a un statut très particulier au sein de l’UE. Elle n’appartient pas à l’espace Schengen. Elle n’appartient pas à la zone euro. Elle n’a pas signé le TSCG (que Hollande voulait « renégocier mais qu’il a signé toute honte bue). Ceci veut dire que la GB n’a pas, comme la France, l’obligation de présenter son budget annuel à la Commission Européenne qui le corrige avant que nos députés nationaux en aient connaissance. 

Je pense, après ces développements, que c’est l’UE qui cherche à gagner du temps pour des raisons de budget. Le départ de la GB signifie l’effondrement du budget de l’UE et des négociations pour le revoir de fond en comble. La situation est donc »sous contrôle« pour la GB. Celle ci peut même se permettre de ne pas appliquer les traités. Pourquoi ? C’est la cour de justice de l’UE qui réprime les pays récalcitrants, ceux qui ne respectent pas certains aspects des traités. Sachant que la GB est sur le chemin de la sortie, il ne servirait à rien pour l’UE de saisir la CJUE parce que le temps de monter la procédure, et il est relativement long, et la GB sera défintivement sortie et »l’autorité« de la CJUE ne s’appliquera plus. 

La GB négocie actuellement, au mieux de ses intérêts, sa sortie de l’UE. C’est elle qui tient le manche et non l’UE. L’argent est le nerf de la guerre dans cette affaire, comme souvent. 

Sans vouloir faire de publicité outrancière, je vous invite, par curiosité, à découvrir la conférence de François Asselineau intitulié »le jour d’après« . C’est certes un peu long, ce n’est pas »politique« du tout, c’est principalement »technique". De nombreux mensonges de l’UE et de l’élite financière qui nous gouverne sont mis à plat. Cela permet de faire des mises en perspective. Ce sont des points de vue qui ne sont développés par personne hormis Asselineau. 







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