Piere CHALORY Piere CHALORY 27 septembre 2016 16:21

Bon jour,


1 peu d’humour ne fait pas de mal en ces temps troubles !

’’Autre réjouissance, voir ensuite les journaputes de BFM et I télé, s’exploser le gosier pour conclure que Clinton avait gagné « aux points ».’’

Je ne connaissais pas le terme journapute, mais il sonne si bien que je l’utiliserai désormais à la place de journaleux, ou m^me journalope (s), on dirait du Audiard ; 

"les journaputes ça ose tout,c’est même à ça qu’on les reconnaît’’ 

aurait-il pu dire...

Oui cette unanimité chez les journaputes à déclarer Kikillarry vainqueuse aux points (poings) de sa première manche débatique avec Trumpy, nous confirme, s’il en était encore besoin qu’au fond ; Trump ne peut pas être si mauvais que cela...


après 1 recherche rapide, journapute a été inventé en 1880 (!) par quelqu’un qui semblait s’y connaître :


LES JOURNAPUTES

À propos d’une citation de John Swinton,
ancien rédacteur en chef du New York Times,
lors d’un banquet, le 25 septembre 1880.

À New York, lors d’un banquet, le 25 septembre 1880, le célèbre journaliste John Swinton se fâche quand on propose de boire un toast à la liberté de la presse :

  « Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect*. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

*journaputes

 (Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)


136 ans après, les journaputes continuent donc d’enfumer la foule, même de l’autre côté de l’Atlantique...





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