Christian Labrune Christian Labrune 29 septembre 2016 11:33

@maidoc25

Vous avez un peu piqué ma curiosité et j’ai donc encore interrogé Google. Je ne saurais trop conseiller la lecture de cette page fort croustillante, qui révèle « ce qui s’est passé » :

http://fr.le360.ma/politique/affaire-nejjar-benhammad-ce-qui-sest-passe-le-20-aout-sur-la-plage-de-mansouria-84887

En France, on rigolerait, et il est très clair que la justice n’irait pas se ridiculiser jusqu’à instruire une pareille affaire, laquelle serait immédiatement classée. Dans cet article (dont je recommande vivement la lecture : c’est divertissant), j’apprends toutefois ceci :

"Celui qui avait émis une fatwa interdisant les échanges de mots d’amour sur Facebook avoue que ces objets (*) ont été utilsés lors d’un rapport sexuel qui aurait eu lieu avant l’arrivée de la police. Le concerné ajoute que la relation amoureuse s’est déroulée à bord de sa Mercedes."

C’est cela qui change tout : deux Tartuffe saisis en pleine fornication, c’est extrêmement drôle et politiquement très intéressant. Ce qui est grave en la circonstance, je le redis, ce n’est pas du tout ce que deux pauvres vieux ont pu faire dans une voiture au bord de la plage - ce serait même plutôt sympathique !-, c’est que ces abrutis prétendent interdire aux autres ce qu’ils s’autorisent sans vergogne. J’espère qu’on ne les enverra pas en cabane pour si peu, mais que les esprits libres au Maroc, et les ennemis de la religion totalitaire en fassent des gorges chaudes, je ne vois vraiment pas qu’il y ait lieu de s’en offusquer. Au contraire.

(*) il s’agissait de mouchoirs en papier, un peu comme dans les belles estampes érotiques japonaises de l’Ukiyo-e. 


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