Emile Mourey Emile Mourey 18 octobre 2016 18:02

@Olivier Perriet


Le gros problème, c’est que les historiens eux-mêmes ne maîtrisent pas le sujet. D’ailleurs, comment le pourraient-ils dès lors qu’ils se trompent sur l’emplacement des capitales gauloises. Directeur de recherche au CNRS, Jean-Louis Bruneaux en est encore à citer l’effroyable erreur de traduction que Napoléon III a fait inscrire sur le socle de la statue d’Alise : « La Gaule unie, formant une seule nation, animée d’un même esprit, peut défier l’univers », (Vercingétorix devant ses troupes à Avaricum, de Bello Gallico, VII, 29).

 FAUX ! Vercingétorix n’était pas aussi prétentieux pour prétendre défier l’univers. La bonne traduction est la suivante : Je ferai de toute la Gaule un seul conseil dont personne au monde ne contestera les décisions dès lors qu’elles auront été prises dans une volonté commune.

Vercingétorix avait donné l’ordre de brûler les villes (les réserves de blé qui s’y trouvaient) et de les abandonner pour que les Romains en retraite soient condamnés à la famine (stratégie de la terre brûlée). Lui-même harcelait les Romains qui s’écartaient de la colonne. Seule, Bourges n’avait pas exécuté les ordres, prétextant que c’était la plus belle ville des Gaules. Cela avait permis aux Romains de se ravitailler et d’échapper à la famine.

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