Pascal L 22 octobre 2016 16:59

Le problème ne vient-il pas plutôt du développement de la monnaie scripturale avec comme corollaire la création monétaire par la dette ? Aujourd’hui, plus un Euro ou un Dollar ne circule si une dette n’a pas été crée en contrepartie. Or ce système possède des fuites et la dette représente aujourd’hui plus du double de la monnaie en circulation. Chaque remboursement de dette diminue la monnaie en circulation. Les banques centrales ont beau imprimer des billets sans contrepartie, ces billets ne peuvent plus être utilisés par une banque commerciale si une dette n’est pas créée. Or il se trouve que les banques commerciales ont fait depuis longtemps le tour des prêts possibles et c’est pour le moins compliqué de trouver des emprunteurs fiables. Les ratios Bâle 3 sont d’aucune utilité, car ces ratios ne se vérifient pas au moment du prêt qui ne modifie pas le ratio, mais la nuit lors des compensation financières. Donc devant ce pactole inutilisés, les Banques jouent avec le feu et empruntent elle-mêmes pour placer sur les marchés financiers. Avec trop d’argent sur les marchés financiers, ceux sont devenus très volatiles car la capitalisation n’a plus grand chose à voir avec l’économie qui est dessous. Les bulles grossissent et les banques continuent à y investir tant qu’elles pensent pouvoir revendre avec un profit et tant pis pour le dernier avant l’effondrement. Les banques font du Ponzi avec la dette.


Le développement de l’ingénierie financière ces dernières années à développé des produits financiers rentable à court terme. Plus besoin de financer la création de richesse pour toucher des dividendes. Le problème, c’est que sans la création de richesse, tout ces bénéfices ne sont en fait que de la prédation des richesses existantes. 
L’économiste Steve Keen a démontré le lien entre la variation de la dette et le chômage de masse. Tout se passe comme si quelque soient les frais financiers, ceux-ci sont toujours payés par les salariés.

La solution passe par la suppression des banques centrales et la liberté pour les banques commerciales d’émettre une monnaie selon leurs propres règles. La réputation des contreparties fera la réputation des banques. Nous n’avons pas besoin de monnaie commune mais d’unité de compte commune et ce n’est pas la même chose. Une unité de compte peut être calculée à partir d’un pool de monnaies réputées stables. L’informatique fait le reste.

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