Pascal L 15 novembre 2016 17:15

@Las_Casass
Ce verset fait référence à la naissance d’Adam.Les versets suivants sont parlant : « Les anges, donc, tous ensemble se prosternèrent, sauf Satan, qui s’enfla d’orgueil et fut du nombre des mécréants ». Cette prosternation avec la chute de Satan est rappelé sur s2,32 (ou Adam est explicitement cité) et s7,12. Là où ça devient intéressant, c’est lorsque l’on rapproche ce texte d’un texte juif plus ancien, le livre d’Adam (extraits de 3, 14-21). « Quand Elohim insuffla son Souffle en toi, tu reçus la ressemblance de son image, alors Michæl vint et Il te prosterna devant Elohim. Elohim dit à Michæl : – Voici j’ai créé Adam à la ressemblance de mon image. Alors Michæl somma tous les anges et Elohim leur dit : – Venez, prosternez-vous devant l’Elohim que j’ai fait. Michæl s’inclina le premier puis il m’appela et dit : – Toi aussi, prosterne-toi à Adam. Je dis : – Va-t’en Michæl ! Je ne me prosternerai pas vers celui qui est postérieur à moi, car je le précède [...] Alors Elohim devint en colère contre moi et commanda de nous expulser de notre habitation et de nous jeter sur terre, moi et mes anges qui étaient en accord avec moi »


On peut voir que le mot Esprit dans le Coran a remplacé souffle du texte juifs qui me parait plus juste, concernant la naissance de la vie.
Mais Adam est compté parmi les prophètes par les Musulmans. Il est donc normal que l’Esprit de Dieu souffle en lui, de la même manière que pour ‘Îsâ, le nouvel Adam. Rien n’indique dans le Coran que cet Esprit est donné à tous les hommes, ni que cet Esprit est l’âme. Il manque donc une inférence pour pouvoir terminer le raisonnement.

Enfin, Quand il est écrit que l’âme ne souffre pas, il ne faut pas oublier que le mot enfer et ses homonymes sont cités 150 fois dans le Coran, et il ne s’agit pas du corps qui est envoyé en Enfer. Il s’agit bien de l’âme. Est-ce que cela aurait un sens, s’il s’agissait d’une partie de Dieu ?

L’auteur de l’article n’a pas ce problème de cohérence à partir du moment où il ne fait plus référence à la lettre du Coran. Il use de sa liberté de penser et structurer sa foi. On peut être gêné d’entendre le mot Islam dans ce cas, mais s’il respecte les 5 piliers de l’Islam, qui peut lui refuser l’appellation ?

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