Christian Labrune Christian Labrune 23 novembre 2016 15:05

@Alice
La lettre de Debré ne brille pas par la qualité du style, mais sur le fond elle est très juste. J’ai été soufflé moi aussi de voir, dès qu’on a pu connaître l’écart considérable entre les résultats des deux candidats, que Juppé s’obstinait, contre toute raison, et comme la pauvre chèvre de Monsieur Seguin, à vouloir « continuer le combat ». On a ga-gné ! hurlaient ses supporters au bas de la tribune. C’était pathétique et burlesque.
Non seulement le collaborateur des islamistes bordelais ne connaîtra jamais l« espèce de »divine surprise" qu’il affectait de prévoir pour dimanche prochain, mais l’écart va se creuser davantage encore et il en sortira plus ridicule que jamais.
Le discours d’adieu d’un Sarkozy qui n’avait jamais paru être l’arbitre des élégances, du coup, en aura été presque sublime. On se serait cru dans une tragédie de Corneille. Une comparaison immédiate avec l’autre perdant accable cruellement le Bordelais.
Il semble qu’il y en ait qui croient encore à une résurrection de l’actuel locataire de l’Elysée. La pétition du showbiz, qui rappelle le soutien des stars à la pauvre Hillary, aura probablement le même effet : cette fois, c’est bien le coup de grâce.


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