Emile Mourey Emile Mourey 2 décembre 2016 16:57

@popov

Probablement les deux, voie maritime et voie terrestre. Pour la voie terrestre, il semble logique que des Gaulois ou des chefs gaulois aient participé au trafic mais il a bien fallu qu’à l’origine, il y ait eu des aventuriers venus d’ailleurs qui ont ouvert ce qu’on appelle les voies de l’étain ; logique qu’ils aient fondé des stations du nom d’Alésia, Alisiia, inscription trouvée à Alise-Sainte-Reine, qui est le nom de Chypre de cette époque, et donc d’origine étrangère, donc coloniale. Au temps de César, il apparaît que les cités gauloises avaient pris l’affaire en mains. D’abord les Séquanes avec leur voie Dubis - cf localité Vidubia , voie du Dubis sur l’Ouche, voie Dubis en suivant le Doubs ; voie Sequanas ensuite d’où le nom de la Seine . Je pense qu’on fait une erreur en pensant fleuve Seine -> Sequanas. Il faut comprendre que c’est la voie Sequanas qui a donné son nom au fleuve, de même que c’est la voie Dubis qui a donné son nom au Doubs, à la Dheune et à la station Vidubia ( vie dubis). Le conflit qui avait éclaté au sujet des péages entre les Éduens et les Séquanes et que relate César s’explique du fait que les Éduens, de part leur maîtrise du couloir Rhône-Saône, ont voulu se raccrocher à cette voie sequanas au nord de Chalon-sur-Saone. Les toponymes vont dans ce sens, monts de Rème et de Rome, côté éduen, mont de Sène, côté séquane. C’est une erreur que font les historiens en pensant que le conflit avait pour cause les péages de la Saône. 

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