sirocco sirocco 11 décembre 2016 01:03

@eau-du-robinet

« ...avait vous déjà attendu parler d’une affaire ou les haut justiciable de la cours de cassation sont implique ?...

 
Mis en cause par des révélations de prostitué(e)s dans l’affaire Alègre (parties fines sado-maso, viols, meurtres...), Jean Volff, procureur général à Toulouse, est précipitamment nommé (par un décret de Jacques Chirac de juin 2003) à la Cour de cassation d’où il va pouvoir, avec l’aide de ses nouveaux collègues, faire taire ses accusateurs ( »Djamel« est retrouvé »suicidé" dans une clinique (! !), d’énormes pressions sont exercées sur les prostituées accusatrices, le livre écrit par l’une d’elles est interdit de vente dès sa parution, le gendarme Roussel qui enquêtait sur l’affaire est mis à pied, etc...etc... ) Les médias ont laissé croire qu’il fallait protéger Dominique Baudis mais il s’agissait avant tout de mettre à l’abri le juif Jean Volff. C’est le seul cas que je connaisse.

 
Bon, cela dit, le décret des fascistes Valls et Urvoas ne change pas grand chose à la situation de la Cour de cassation déjà sous contrôle de l’exécutif puisque - il est bon de toujours garder cela à l’esprit - c’est le ministère de la Justice qui gère les carrières de tous les magistrats français, aussi haut placés soient-ils, en plus d’exercer sa tutelle sur le Parquet.

 
Les réactions apparemment offusquées des deux compères cités dans l’article ne sont donc que du cinéma, Jean-Claude Marin et Bertrand Louvel ayant notamment montré tout au long de leur carrière leur entière servilité vis-à-vis du pouvoir en place. Depuis pas mal de temps, la justice française est aux ordres et ça n’est pas près de changer. En fait, la seule chose qui embête nos robes rouges est que le décret affiche au grand jour cette obéissance jusqu’ici assez discrète et la rend maintenant officielle.

 

 


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