Harry Stotte Harry Stotte 14 décembre 2016 00:56

@pallas

Bravo à vous.

Et c’est d’un ancien gros fumeur, qui a cessé il y a tantôt quinze ans, parce que sa femme souffrait d’une bronchite chronique et que toutes ses tentatives de fumer « raisonnablement » se soldaient par des échecs.

Je pétunais au rythme de cinq clopes à l’heure, un clope - j’en suis resté au masculin - me durant huit minutes chrono. Ça me faisait du 4 à 5 paquets par jour, les prix de l’époque le permettaient encore. Et puis, j’ai cessé du jour au lendemain pour la raison que j’ai donnée 

Trois mois plus tard, je faisais une dépression, deux ans plus tard, à force de me goinfrer pour compenser, j’avais pris vingt-cinq kilos (IMC à 39.5) alors que je n’étais pas maigre, j’ai donc eu droit à l’hypertension, au cholestérol et au diabète... 

Depuis quatre ans, j’ai renoncé aux check-up - trop déprimants -, et je prends le chemin de me finir aux profiteroles, aux monts-blancs, aux babas au rhum, au tiramisu et à la crème de marrons de l’Ardèche Clément Faugier (publicité reconnaissante gratuite). Advienne que pourra.

Avant que le médecin ci-dessus ne me fasse des théories, je tiens à lui dire que la formule choisie m’évitera de traumatiser un mécanicien de TGV en me jetant sous la motrice de sa rame. 

Et j’ajouterai que, depuis qu’il est interdit de fumer dans les rades, il me reste un petit plaisir, qui me rappelle un peu les bonbons du « Singe en hiver », à savoir suivre un fumeur, ou une fumeuse, dans la rue et aspirer trois ou quatre tafs en loucedé...

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