Emile Mourey Emile Mourey 20 décembre 2016 21:46

@Antenor

Charlemagne, c’est 742. le concile de Nicée, c’est 325. Si le chapiteau du choeur de la cathédrale de Chalon exprime indiscutablement l’annonce du messie des textes esséniens, c’est que nous avons bien là le temple d’origine. Si on y voit aujourd’hui les pèlerins d’Emmaus, c’est parce qu’elle est devenue église chrétienne. Il est clair, et même aujourd’hui reconnu, que les historiens se sont affolés en lisant les « cahiers de doléances » de l’époque des grandes invasions, imaginant une Gaule fumante de ruines.

Le retable de Mont-Saint-Vincent confirme mon interprétation du chapiteau, à savoir qu’en 250, les descendants de nos juifs esséniens venus en - 88 croyaient dans un christ du ciel qui est toujours au ciel et qu’ils refusaient le christ des évangiles ; et cela, même si les évangiles ont été écrits par des cousins lointains restés en Palestine. Le tympan de Sainte-Foy montre en 295 que c’est encore dans le ciel que se trouve le Christ en lequel ils croient.

Les chapiteaux d’Autun sont apparemment à double interprétation. C’est probablement pour cela qu’il ne s’y trouve pas d’explications écrites. Mais l’évidence est qu’ils annoncent la venue de Constantin en sauveur de l’empire.

Quant au Cléopas cité dans l’évangile, il est clair que c’est une main tendue à nos esséniens de la Gaule pour qu’ils se rallient au Jésus de Nazareth... une main tendue mais un peu forcée. Rien ne dit qu’ils s’y soient ralliés dès cette époque. Ce qui est amusant, c’est que le Christ représenté à Chalon, et ensuite dans d’autres temples, est probablement plus Cléopas que Jésus, ou en tous cas, plus Christ du ciel que Christ venu. 

Ce sont ces descendants qui ont soutenu Constantin et Julien, croyant toujours majoritairement dans la venue d’un sauveur, habité par l’esprit de Dieu, certes, mais non Dieu lui-même (les Romains disent la même chose pour l’intronisation d’un empereur), et cela, même s’ils ont repris certains péricopes des évangiles. Dès lors, il ne faut pas s’étonner s’ils ont élevé les deux temples, à Autun et à Vézelay, pour célébrer leur naissance à l’empire.

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