sls0 sls0 28 décembre 2016 17:19

Si on ne va pas de temps en temps sur le site de l’ASN cet article passe assez bien. 
Il se trouve que j’y vais de temps en temps sur ce site et plus particulièrement du coté des lettres envoyées suite à inspection.
C’est des lettres écrites par les personnes qui maitrisent le sujet et qui n’ont pas à être politiquement correctes.

Si d’autres feront de même en allant voir la source et non les interprétations ils s’apercevront que l’auteur de l’article ne maitrise pas le sujet et qu’il a tendance à tout mélanger.
Bref article bon sur la forme mais faux sur le fond. Je vais le relire et essayé de trouver deux lignes d’affilée sans erreur.

L’inconnu engendre la peur qui engendre le rejet, cette phase je l’emploie plus souvent dans le cadre du racisme mais peut s’appliquer aussi dans ce cadre ci comme dans d’autres cas où il y a un rejet guidé par la peur due à une méconnaissance du sujet.
Quand on voit que l’auteur ne maitrise pas le sujet, l’inconnu est présent.

Normalement on voit des choses, on essaie de comprendre, on fait une hypothèse, on la teste et on la fait tester ensuite si ça fait consensus, c’est une théorie qui tient normalement la route.
Dans le cadre de l’article, l’inconnu, peur et rejet font qu’on sort une théorie et on va chercher des détails sortis de leur contexte pour donner du corps à la théorie.
Ce n’est plus une hypothèse, ce n’est pas un article, c’est un avis.
Il y a 7 milliards de personnes sur terre, ça fait un potentiel de 7 milliards d’avis différents, face à ce constat, je permet assez souvent de ne pas faire trop attention aux avis.

Je ne dis pas que l’auteur a tord ou raison, je ne regarde que sa méthode de travail.

Quand la méthode est mauvaise il n’y a pas trop lieu de discuter des détails, je ne dit pas qu’ils ne sont pas importants, là le cheminement intellectuel est dû à la peur, on ne peut plus faire appel à la logique, on est dans le domaine de la croyance. C’est la même chose qu’un astronome discutant avec un astrologue, n’étant pas dans le même registre, c’est un peu un dialogue de sourds.

Ca s’adresse aussi aux pro-nucléaires guidés par une croyance et non par un cheminent logique. Bon dans l’ensemble les croyants coté nucléaire sont moins nombreux ce qui fait qu’il y a des commentaires plutôt étayés par la connaissance. Il y en a qui ont la connaissance et malgré cela ils ont un coté sectaire, je crois que ça dessert la cause qu’ils essaient de défendre. Déjà ce n’est pas une cause,c’est une technologie, on argumente avec du factuel c’est suffisant.

On gaspillerait moins d’énergie peut être qu’il y aurait moins de réacteurs.
Une maladie il vaut mieux s’occuper de ses causes que de ses effets.

Je n’ai pas besoin de nucléaire mais je gaspille peu, je vis sur une ile qui profite des alizées et qui a un relief qui permet des barrages, c’est assez green coté électricité. Je fais comme les locaux, je ne gaspille pas, par mois c’est 30-34kWh de consommé et mon bilan carbone est en dessous de la moyenne car je suis en dessous de 2 tonnes de CO² par an.

Ya ka fô con, encore faut il qu’il y ait du solide derrière. David Mackay a une approche différente sur l’énergie mais son raisonnement est assez imparable par sa simplicité.
Il n’est pas pour ou contre, il prend des chiffres simples et validés et fait une règle de trois.
On voit les limites de certaines technologies,il n’a pas d’à priori c’est déjà ça.
Cerise sur le gâteau il est agréable à lire. Je pensais avoir fait le tour du problème, sa règle de trois a bousculé pas mal de mes façon de voir.
Je suis tombé dessus en cherchant des références sur l’énergie des vagues, en plus il maitrise le coté technique, non franchement intéressant pour ceux qui cherchent coté énergies alternatives.


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