JMBerniolles 28 décembre 2016 17:43
Voilà qui s’appelle arriver après la bataille.
C’est ce qui arrive quand on ne comprend rien à la question.

En technologie et même en science en général, anomalie ne signifie rien.
Cela a d’ailleurs été immédiatement traduit par défaut dans les articles des médias. Dont le parti pris anti nucléaire n’est plus à démontrer.

En fait cela n’était qu’un prétexte choisi par le Président de l’ASN, avant tout le chef de la mouvance anti nucléaire organisée au sein de l’Autorité de sûreté nucléaire, pour bloquer à nouveau le chantier de l’EPR. Puis pour saisir l’occasion de bloquer une partie du parc des REP.
Sans doute cette manœuvre avait elle aussi le soutien du Ministère de l’environnement tutelle principale de l’ASN

La manœuvre politique, dénoncée par un certain nombre d’anciens du nucléaire dont la voix, largement censurée, ne peut malgré tout être ignorée par les responsables politiques, a échoué.
La peur du Black out électrique violent, dont on ne pouvait être sûr que les gens, les victimes, goberaient la fable de la responsabilité de l’électronucléaire que l’on s’apprêtait à leur servir, a fait reculer le gouvernement. Il reste quelques gesticulations pour ne pas perdre la face.

Les GV continueront à fonctionner comme ils l’ont fait depuis des dizaines d’années.

La production d’électricité, pour l’équilibre du réseau, est basée sur une pyramide dont la base est l’électronucléaire. C’est la largeur relative de cette base et ses stabilité et fiabilité qui rend notre réseau robuste. Des réacteurs nucléaires interviennent aussi en pointe avec une réserve de puissance modulée par la fréquence pour un rôle non moins important. C’est le cas des réacteurs de Fessenheim. Qui ont l’âge de leur cuve principale, c’est à dire qu’ils sont en fait à mi vie (on apprend évidemment pas des choses comme cela chez Greenpeace)

En ce qui concerne les EPR, la manœuvre de l’ASN de mi 2015 a bloqué également très momentanément les EPR en construction en Chine à Taishan dont les cuves ont été forgées par Areva, et qui dépendent de l’autorité chinoise de sûreté.

Le blocage là bas a duré à peu près six mois. Dès le début 2016 les chinois, en fait un consortium EDF/GCN (le même joint venture que pour les EPR anglais) ont effectué les essais en eau à froid sur le réacteur n°1 et début 2017 ce seront les essais à chaud qui précèdent la phase clé de chargement du combustible. 

Belle efficacité, les manœuvres de l’ASN vont permettre aux chinois de dire qu’ils sont meilleurs que nous pour construire des EPR. Réacteurs nucléaires de troisième génération à la sûreté optimale.

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