@ tf1Groupie

Ton article, la citation que tu en fais, tout au moins, semble tendancieux, il pratique une généralisation outrancière. Qu’un même comportement ait lieu ne signifie nullement qu’il procède des mêmes causes. Le cas de la chatte qui procède à l’élimination ’un ou plusieurs petits est documenté ; il s’agit d’une forme d’eugénisme qui est lié à la survie à long terme de la portée, soit qu’elle ne pourra allaiter tous les petits, ou bien le petit qui est tué est malformé, trop chétif ou même porteur d’une maladie. Mais cela n’a strictement rien de systématique. Chez d’autres espèces, la cause semble être autre comme une surnatalité qui met en péril le groupe. C’est donc au cas par cas

Mais tout ceci est différent de l’homme. Même si c’est violent, ce n’est pas la cruauté, c’est-à-dire le plaisir de faire le mal pour le mal. L’animal obéit aveuglement à une injonction de la nature parce qu’il n’a pas la faculté de jugement, il le fait sans plaisir, sans s’attarder. Contrairement à l’homme qui peut, lui, s’abstenir, refuser, en un mot s’élever.