sls0 sls0 2 janvier 2017 19:31

Je préfère qu’on laisse faire la nature, il y plus de soleil, ça fait plus de sucre donc plus d’alcool. On fait avec. On est pas étranger à ce réchauffement, on assume.
Il faudra faire du pinard en Angleterre dans le futur, en France on fera des figues et des dattes.
Dans cent ans un nostalgique dira en dégustant un sidi Brahim local : dire que c’est ici qu’était produit les meilleurs vins.

Le monde change mon bon monsieur, c’est la vie et pour un fois on peut dire que c’est climatiquement notre faute. Bienvenu dans l’anthropocène.
Du fait de l’ anthropocène tout est permis, tout les procédés et colonnes sans problème.
Le sucre et l’acide ça fait du carbone, une recette à ne pas mettre de coté avec la crise énergétique en vue.
J’ai connu le beaujolais nouveau dans les années 70 chez le viticulteur, ça ne valait rien en prix et beaucoup en plaisir partagé (même les chevaux avaient leur part). C’est devenu un marketing.
J’ai connu la femme du vigneron, l’oenologue qui râlait quand il y avait une personne parfumée qui foutait son nez en l’air pour plusieurs heures. Des vins de rêve grâce à ce pif.
Maintenant je vis dans un pays où ils mettent des glaçons dans le pinard qui est trop sucré. A quand le glaçon dans le pinard en France ? Sacrilège ? Avec Mac Do, on a démontré qu’on a une certaine ouverture d’esprit. Château Margaux ou château Monsanto ça rime. Les actionnaires déboulent dans les châteaux, c’est le début de la fin.
Quand j’étais encore plus jeune c’était l’institution, plus facile à trouver du pinard que de l’eau minérale. Et pas trafiqué à l’époque.


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