Massada Massada 6 janvier 2017 17:26

Ce qui est en jeu dans l’affaire du soldat Elor Azaria n’est pas la question de savoir s’il a agi conformément aux ordres de ses supérieurs, au code éthique de Tsahal ou au droit international. 

 
La seule éthique que doit avoir une armée est de garder ses soldats en vie face à l’ennemi .
Aujourd’hui les ’hayalim vont devoir appeler le conseiller juridique pour savoir s’ils doivent ou pas répliquer à une attaque terroriste.
 
Une éthique moralisatrice à l’excès détruit une armée et c’est exactement ce qu’il est en très d’advenir de l’armée israélienne.
 
Je me souviens d’un Chef d’Etat major qui ne tolérait pas que des terroristes puissent s’en sortir en vie après un échange de feu. Et quand cela se passait, il engueulait en public les officiers qui avaient permis que le terroriste ne soit que blessé ou fait prisonnier. « Pourquoi lui avez vous laissé la possibilité de se rendre » les blâmait-il.
 
Heureusement 70% des Israéliens soutiennent la libération d’Elor y compris des gens de gauche qui ont signé la pétition.
 
Si on retire la minorité arabe israélienne de ce sondage, cela signifie quasi unanimité sur un sujet, chose extrêmement rare sur les choix bien tranchés qui en général divise la société israélienne.
 
“Je préfère être antipathique et vivant que sympathique et mort”, avait dit autrefois Menahem Begin.
 
il est inutile et dangereux de chercher la sympathie du monde.
 
Quand des juges de la Cour suprême refusent à Tsahal le droit de riposter contre des roquettes du Hamas dont les lanceurs sont cachés au milieu de la population civile,  ils privilégient la vie de nos ennemis à celle de nos citoyens.


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