velosolex velosolex 14 janvier 2017 17:36

@julius 1ER
Ca va de soi. Pour tuer quelqu’un, liquider sa culture, il faut le diaboliser, le transformer en presque animal. Un processus psychologique de défense qui est le même partout, de la colonisation aux nazis....Daesh étant dans la parfaite continuité de ce processus, mais en le poussant à l’omega, avec leurs « chiens d’infidèles », d’apostats, et autres curiosités sémantiques qu’on croyait enfermés pour jamais dans le placard aux curiosités. L’histoire de l’amérique est celle d’un génocide monstrueux. La rencontre de cultures qui ne pouvaient pas, ne voulaient pas se rencontrer. Toutes les colonisations ne se ressemblent pas toutrefois, n’en déplaise à monsieur Bideau, quelque peu dogmatique. S’en faire l’apologie d’aucune, il faut reconnaître que certaines ne cherchèrent pas à éradiquer les populations indigènes, mais à les assimiler. La puissance de Rome repose par exemple sur la capacité de faire romain les populations conquises, et de lever sans cesse de nouvelles troupes, de former les élites barbares à Rome...Le français n’est rien d’autre que cette rencontre....Assimiler, ce n’était pas le propre de la culture anglo saxone : Les anglais aux indes se distinguèrent comme partout ailleurs en levant une armée de fonctionnaires supplétifs, issus d’une caste ou deux, afin de cliver la société, fidèle en soi à la dynamique de la culture de classes.Il ne suffit pas de traverser les mers pour changer de paradigmes, bien au contraire. Pas de mariages entre anglais et indiens, aucun « pied noir » en inde, ou très peu, contrairement à ce qui se passa en Afrique du nord, ceci dit sans évidemment faire l’apologie de la colonisation française...Au canada, mais monsieur Bideau confirmera ou non, mais il me semble bien que les trappeurs français étaient davantage dans cette dynamique de rencontre mixe avec les indiens, que les anglais. 


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