« Les faits remontent à l’automne 2015 : arrêté pour tapage dans une rue de Drancy, Pascal* s’était retrouvé avec une perforation au niveau de la marge anale (le contour externe de l’anus). Une blessure qui lui a valu à l’époque dix jours d’ITT (incapacité temporaire de travail) et qu’il impute à la matraque télescopique du policier.
Le Parquet a estimé qu’il s’agissait d’un « scénario de violence policière » et non d’un viol, ce qu’a pourtant tenté de faire entendre l’avocate de la victime. A l’époque, trois agents municipaux avaient été placés en garde à vue pour viol en réunion. Les faits avaient finalement été requalifiés en violences aggravées, un seul policier étant renvoyé devant le tribunal correctionnel. »
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