JMBerniolles 9 mars 2017 18:33
Mais l’un des plus grand leader de l’époque Be Bop, virtuose de la trompette, capable d’intégrer les rythme latino de Bossa par exemple, Dizzie Gillespie n’a pas sombrer dans la drogue.
Le très beau film sur Charlie Parker son génial partenaire, montre même Dizzie faire la leçon à Charlie.

Il est vrai que la musique peu détruire. Je pense que cela a été le cas de Miles Davis.
Miles a d’abord été écrasé par les sommets de technique atteints par Dizzie, Clifford Brown, à la triste déstinée... Il s’est attaqué avec un grand talent à la perfection du son, à l’atmosphère [sketches of Spain]
Il a ainsi atteint des sommets. Sur lesquels il n’a pu se maintenir.
Il y a avait des rivalités entre musiciens. Sonny Rollins a beaucoup souffert du génie de John Coltrane. On raconte qu’il a disparu de la scène un moment, allant jouer sous les ponts pour l’inspiration et la sonorité. Son chant en est sorti plus âpre, sa sonorité rauque évoquant les problèmes et les protestations de la communauté noire. 

Le jazz suit l’histoire des noirs aux Amériques. C’est ainsi qu’à un moment, le jazz intègre naturellement les musiques cubaines, brésiliennes,...  Vers 1980 un trio de guitaristes d’horizons très différents, Paco de Lucia, la référence du Flamenco gitan (bien qu’il ne le fut pas), Al Di méola l’argentin aux mélodies latino et rythmes subtils, John Mac Laughin le jazzman virtuose, qui s’est ouvert à toutes les musiques notamment celles des Indes, font flamboyer les guitares dans des improvisations vertigineuses. Ce courant musical que dénigrait Pierre Boulez, grand musicien s’il en est, s’est développé dans la douleur avec des génies et du travail. Passion et souffrances sont intimement liées dans l’histoire humaine.

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