Legestr glaz Ar zen 16 mars 2017 09:14

Ce billet est un tissu d’approximations. Une vison totalement décalée de ce que peuvent être des négocations de sortie. Une vue de l’esprit. 

En effet, nous avons sous les yeux l’exemple de la Grande Bretagne. Ce pays n’a pas encore déclenché l’article 50 et pourtant .... il fait déjà bande à part.

Je vous renvoie à un article que j’ai écrit concernant la fusion de la bourse de Francfort et de Londres, en violation avec les dispositions des traités européens. La Cour de justice de l’UE sait pertinemment qu’il est impossible d’engager une procédure à l’encontre de la GB laquelle a accepté sur son territoire un « abus de position dominante ». La GB étant sur la voie de sortie, la CJUE n’a pas matériellement le temps de monter une procédure contre la GB par manque de temps. Et d’ailleurs, les négociation de sortie ne portent pas sur cet objet tout simplement. 

Contrairement à ce qu’écrit le PRCF, des négocations se sont des négociations et non un avis unilatéral. Si en cas de Frexit la France veut, par exemple, rétablir immédiatement le contrôle du mouvement des capitaux, elle le fera. Si l’UE n’est pas d’accord, alors il y aura « négociation » mais le contrôle du mouvement des capitaux sera quand même effectif. Et, autre exemple, si la France ne veut pas soumettre son budget annuel à l’UE immédiatement après le Frexit, elle ne le fera pas. 

Lorsque l’annonce officielle du Frexit par l’article 50 est signifiée à l’UE, alors la France reprend les manettes de sa souveraineté. Les négociations porteront principalement sur les accords de retrait de la France de certains engagements conclus dans le cadre de l’UE mais certainement pas sur le principe de souveraineté de la France. L’UE ne sera plus maitre en France et n’aura plus son mot à dire sur la politique économique et sociale française. 

Le PRCF se fourre le doigt dans l’oeil jusqu’au coude pour valider une théorie de désobéissance. 



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe