Alren Alren 17 mars 2017 17:46

@Frédéric Van der Beken

« Mais si au second tour on a le choix entre Macron et Fillon, qui fait quoi ? »

Pour moi, ce serait une catastrophe absolue et le rêve de l’oligarchie. Mais heureusement ce cas de figure ne se présentera pas : la droite n’est pas aussi puissante dans ce pays.

Si ce n’est pas un idéal , ce n’est surtout pas pire qu’un 2e tour avec Le Pen.

Pour moi, ce serait pire ! Car en cas de deuxième tour Macron - Le Pen, je vote Le Pen pour ouvrir les yeux des petits revenus (salariés, petits commerçants, agriculteurs) qui croient qu’elle fera une politique les favorisant. Et parce que Le Pen serait au pied du mur pour quitter l’UE que son père encensait il y a peu.

Si les règles démocratiques (proportionnelle, signature, référendum, etc) étaient améliorées, les petits partis pourraient exister et croître. Tu finirais par être obligé de gouverner par coalition et non en monarque. La coalition a l’avantage que le parti qui demande de l’aide et obligé d’accéder aux souhaits de l’ami.

La proportionnelle effectivement entraîne souvent qu’aucun groupe déclaré n’est majoritaire ce qui oblige à des coalitions parfois bâtardes pour voter les nouvelles lois et le budget.

Mais on peut éviter ces agglomérations qui ont conduit aux instabilités ministérielles de la Quatrième république en donnant le choix aux députés entre plusieurs textes de projet de loi y compris le texte existant et plusieurs projets de budget (chaque groupe permanent pouvant en proposer un ou s’associer avec d’autres pour un texte commun)

Chaque participant (et lui seul) peut donner une note à ces projets entre 0 et 4 par exemple (échelle de 5).

Les points sont additionnés et les deux textes ayant obtenu le plus de points, modifiés ou non, sont en compétition pour un second tour. Le vainqueur a obtenu la majorité.

Le gouvernement doit, dans un délai rapproché, signer les décrets d’application de la nouvelle loi ... ou démissionner s’il estime que la nouvelle loi ou le nouveau budget ne lui convient absolument pas.

NB. Ceci dans le cadre de la VIe République où l’on aurait supprimé la fonction d’un Président-monarque absolu et où l’Assemblée serait maîtresse de son ordre du jour, l’exécutif n’ayant pas à proposer de texte sauf par l’intermédiaire de son groupe, évidemment.

Le même système de vote par points serait utilisé pour les référendums (plusieurs textes en opposition) en deux tours et les élections strictement à la proportionnelle des points, un seul tour.


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