Et hop ! Et hop ! 21 mars 2017 12:33

@Christian Labrune : D’accord avec ce que vous dites, sauf pour la mort du catholicisme qui est bien dû à la Réforme, en l’occurrence le concile Vatican II qui a supprimé toute la dimension du sacré, des arts sacrés, du folklore, toute les traditions païennes celtique ou romaine dont l’Église était le conservatoire et qu’elle avait conservés vivantes.


Or, les deux points principaux de la Réforme sont 
- d’une part le refus des indulgences, c’est-à-dire de la possibilité de réparer des fautes par des dons ou des legs pour des oeuvres charitables ou pieuses, qui se traduisaient dans les arts sacrés (ex-votos, don d’un ornement, participation au financement de la construction d’une église, d’un collège, d’un ordre monastique, 
- d’autre part le fondamentalisme qui se définit par une volonté de retour à un christianisme primitif en rejetant toute la tradition postérieure comme du paganisme, puis par un retour à l’Ancien Testament ; or le christianisme a consisté précisément à affranchir l’Alliance avec les Hébreux pour constituer une religion nationale, de tous les aspects ethnique (costume, alimentation, langue, droit, géographie, etc..) pour lui la renouveler avec toutes les nations en s’incarnant dans leurs cultures nationales. Le christianisme est le judaïsme devenu culturellement neutre. 

Les protestants ont raison de dire que le culte marial, celui des saints, les pèlerinages, les ex-votos, les rites, les reliques, les processions, l’ordre du clergé distincts de ceux des guerriers et des laboureurs, les communautés de vierges, les sanctuaires, les styles des arts sacrés, les chants sacrés, le latin et le grec comme langues sacerdotales, sont des traditions antérieures au christianisme qui ont été christianisées, ce qui est parfaitement conforme à la logique de la Nouvelle Alliance, à la religion de l’Incarnation. On peut prendre comme exemple le mariage comme sacrement catholique qui n’est ni le mariage sémite (polygame avec achat et minorité de la femme, répudiation), ni le mariage romain avec son pater familias qui a le droit de vie et de mort sur ses enfants et le droit d’adopter, c’est le mariage celte, car les Gaulois connaissaient déjà le régime dotal, c’est un mariage monogame et viager avec consentement, égalité juridique des époux. Le monachisme aussi est d’origine païenne indo-européenne, par exemple les vestales attachées à un sanctuaires à Rome, en Grèce, en Gaule. Le séparation de la société en trois fonctions, dont une religieuse avec un corps ayant pour rôle la science, le culte, la rhétorique, la philosophie, les chants et les musiques sacrées, l’enseignement, se trouve chez les druides, elle a été poursuivie avec le l’Ordre du clergé catholique, elle n’a rien à voir avec la tribu sacerdotale des Lévites de l’Ancien Testament, elle est indo-européenne.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe