velosolex velosolex 24 mars 2017 02:30

@alinea
Vous n’ignorez pas le culte que je voue à Orwell, si l’on peut dire, lui qui n’aurait pas aimé cette idée. C’est que je vois en lui un type très humain, bourré de contradictions. Un type qui avait le sens de sa classe, encore plus que bien des britanniques. Il se situait dans la partie inférieure de la classe intermédiaire supérieure du pays...Sans doute lié à ces expériences d’étudiant boursier à Eton...Orwell adorait le jardinage, le bricolage, la solitude et la compagnie, celle de gens qui n’avaient parfois rien à voir avec les autres. Vu comme un communiste par les libéraux, comme un libéral de droite par les rouges, sa culture était pourtant encyclopédique, bienveillante, critique, comme tout le monde le sait ; Un poète qui détestait se faire berner, et qui adorait démonter la fabrique à mensonge. Surement pas un désenchanté pourtant.

« Le capitalisme aboutit au chomage, à la compétition féroce pour les marchés, et à la guerre. Le collectivisme mêne aux camps de concentration, au culte du chef et à la guerre. Pour échapper à ce dilemme, il faut rétablir la notion de bien et de mal en politique« . Voilà , il écrivait bien, très clair, évitant les redondances. Tout un art. Il allait à l’essentiel. Et voilà une perle !. A l’époque des Fillon et des filous, il nous parle de la moralité. Peut être que les époques créent des exigences, ainsi que les combats. Et Orwell avait fait le front espagnol. Marcel Bloch remarquez, l’auteur de »l’étrange défaite"ne disait pas autre chose, avant de se faire fusiller par les allemands, dés lors qu’il eut renoncé à partir à son visa pour les états unis

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