@cathy
Bon je vais pas entrer dans une longue discussion, le livre de Jacqueline Chaabi montre, d’une manière documentée que la règle des nomades qui était le milieu de la révélation, n’avait aucun intérêt à gaspiller les vies humaines. Tu parles des faibles ? Les premiers musulmans vivaient dans une pauvreté extrême, le don aux pauvres fait partie des principes essentiels de l’islam, le prêt à intérêt, cette source d’injustice, y est interdit.
Jésus n’est en effet pas considéré comme Dieu, mais comme prophète, il jouit néanmoins d’une grande vénération, ainsi que Marie (de nombreux sanctuaires sont visités par les adeptes des trois religions) : trois prophètes majeurs, Mohammed, Moise et le Christ.
Qu’un homme puisse être Dieu, c’est plutôt la voie ésotérique de l’islam, sinon la convenance de l’homme vis à vis de Dieu, c’est toujours la servitude (cela apparait aussi pour Jésus dans certaines phrases de l’Evangile, et surtout de Marie).
L’aspect royal du Christ ne fait aucun doute pour moi, il n’entre pas historiquement dans la perspective musulmane, il appartient surtout à l’économie spirituelle de l’occident. Mais il apparait dans l’eschatologie musulmane, avec un rôle plus spirituel que terrestre, le rôle temporel appartenant au Mahdi.
D’ailleurs l’aspect royal du Christ a été mis en veilleuse pour le coté temporel, pour ne concerner que l’aspect céleste et la fin des temps, sans parler de ce qui s’est passé avec la laïcisation de la société.