JMBerniolles 31 mars 2017 17:56
C’est un nouvel article un peu nul et désespéré sans doute, - visiblement Fessenheim fait de la résistance, avec le soutien des populations concernées que ces fanatiques de l’anti nucléaire méprisent au plus haut point et les blocages de l’ASN sous le contrôle de l’irresponsable Ségolène Royal ne marchent plus-.

Quand on ne comprend rien, la décence voudrait que l’on s’abstienne de faire un article où l’on étale ses incompréhensions et méconnaissances.

Cette affaire de couvercle et fond de cuve de l’EPR qui concerne des « anomalies » (terme qui n’a pas de vraie signification du point de vue technique et ne peut être assimilé à défaut sans analyse) remonte à la mis 2015. Deux ans. Il faut savoir qu’à cause de la nécessité d’emprunter les capitaux au taux officiel de 5% (c’est le taux d’actualisation plus exactement) tout retard de chantier fait gonfler le coût de l’EPR bien que tous les gros matériels aient été construits depuis longtemps ( 2005 pour la cuve primaire). Concrètement 2 années se traduisent sans doute par 1 ou 2 milliards d’euros.

Contrairement à ce que dit l’auteur, pour les couvercles et fond de cuve la teneur moyenne en carbone est globalement de 0.22 % et il y a quelques concentrations, ségrégations, de carbone à 0.3 % ce qui ne change nullement la nature de l’acier et de ses performances. C’est totalement habituel et des pièces semblables forgées par les japonais qui sont performants dans le domaine présentent les mêmes caractéristiques. Pendant la coulée il est difficile d’empêcher des migrations de carbone sous gradients thermiques. 

L’ASN a convenu avec EDF et Areva d’un programme d’essais et de calculs [avec quelques amis qui avions interpellé l’ASN sur le sujet nous avons reçu une lettre de réponse mentionnant cela en juillet 2015] Ce programme a été développé avec succès.

En Chine sur l’EPR n°1 de Taishan l’investigation a été plus rapide puisque les essais en eau à froid ont été réalisés début 2016. Il y a un peu plus d’un an.

Donc on peut dire que le blocage de l’ASN (à partir d’un certain moment si l’ASN ne prend pas ses responsabilités cela s’appelle un blocage extrêmement coûteux) a couté de l’ordre d’un milliards d’euros.

L’arrêt de Fessenheim, compte tenu que ses deux réacteurs nucléaires pourraient encore fonctionner pendant 20 ans ferait perdre des milliards d’euros à l’EDF.
Les surcoûts des courants éolien et photovoltaïque qui sont d’un apport quasi négligeable, c’est vérifiable sur les données réseau, se montent à de l’ordre de 5 milliards d’euros par an.

Bref la politique anti nucléaire menée depuis des années par des irresponsables soutenus par des gens qui n’y connaissent rien mais sont intoxiqués par la propagande médiatique, développe un gouffre financier (sans aucun effet bénéfique sur l’emploi).

Quand on pense que ce genre d’orientation correspond à la colonne vertébrale du programme Phi et est très présente dans d’autres, on se dit que notre pays est conduit vers l’abime.


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