REPENTIR

Je vois que j’ai écrit, peut-être imprudemment à la fin de mon intervention : « vive l’immortel et génial dirigeant de la Corée du Nord ! »

J’ai peut-être péché par excès d’optimisme, et je m’en repens. On avait aussi pensé que Staline était un Dieu ; et pourtant, en 1953... Mais je préfère ne pas y penser : ma provision de kleenex est épuisée et je n’aurais rien pour sécher mes larmes. Je pense aussi à cette disparition tragique et si inattendue du pauvre demi-frère de Jong-un, récemment, laquelle a dû si cruellement frapper le grand dirigeant : la faucheuse est vraiment passée tout près. Mais c’est une épreuve qu’il aura surmontée : il se doit avant tout à la défense de son peuple bien-aimé.

Bien que je sois athée, pour une fois, je m’essaierai à la prière : God save Kim Jong-un ! Venant d’un athée, il n’est pas sûr qu’une telle prière soit exaucée, mais ça ne peut quand même pas faire de mal.