Pascal L 7 mai 2017 17:41

@monde indien
« Parmi les nombreuses publications récentes, celle de Héla Ouardi, Les derniers jours de Muhammad (Albin Michel, 2016), pose bien le problème. Elle analyse et classe les récits islamiques concernant la mort de celui qui est considéré comme le fondateur religieux et politique de l’Islam, en montrant les contradictions continuelles qui existent entre les différents récits, ainsi que leurs invraisemblances propres. La conclusion de son état des lieux ? On ne peut pas tirer de conclusion ... » (Edouard-Marie Gallez


Pour l’exégèse de l’Islam, il y a donc deux sources totalement incompatibles : 
1) l’exégèse des savants de l’Islam, qui étudie le Coran et les autres textes, bien représenté par l’Université d’Al-Azhar au Caire, mais aussi par d’autres savants qui représentent des courants très différents.
2) l’exégèse scientifique qui est une science récente (1 siècle environ) qui a connu un tournant important en 2001 avec Christoph Luxenberg en Allemagne qui a engendré une explosion de thèses, en particulier en France (2004 Edouard-Marie Gallez, 2014 Leïla Qadr, 2014 Jean Jaques Walter...). « ...sans ignorer ce qu’on appelle la « tradition islamique » sur Mahomet ou sur le Coran, tient compte des analyses qui peuvent éclairer celle-ci d’un jour nouveau, dans le champ de l’archéologie, de la linguistique, de l’histoire extra-musulmane et, bien sûr de la philologie – le texte coranique ayant des choses à nous dire comme texte » (Edouard-Marie Gallez).



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