En 1952-1953, les recettes locales sont incapables de faire face aux
dépenses de fonctionnement : l’Algérie est en faillite. Le gouvernement
d’Antoine Pinay
doit demander au parlement le vote de 200 millions d’impôts nouveaux et
est contraint de procéder à des coupes dans le budget de la métropole
pour rétablir la situation dans la colonie99.
Lors des années suivantes, les déséquilibres algériens vont sans cesse
augmentant et sont rééquilibrés par la France. En 1959, l’Algérie
engloutit à elle seule 20 % du budget de l’État français99.
L’Algérie, durant la période coloniale, loin de présenter une source
économique avantageuse est un lourd fardeau pour la métropole et ses
contribuables99.