ilias 17 mai 2017 13:48

Dire que« l’excès de sagesse devient fou », est logiquement faux d’un point de vue sémantique.
La sagesse est génériquement maîtrise de soi par une connaissance de soi conformément à l’authenticité de son être.
Par contre, j’en conviens qu’une certaine sagesse assise sur une certaine mystique à voie unique balisée pour toujours, peut amener son acteur à des postures extravagantes.
La véritable sagesse n’attend pas la poésie pour la guider vers plus de discernement pour ne pas dire la non-folie.
C’est bien l’inverse, si on convient que la philosophie est le filtre du discernement, la poésie véritable est génériquement le filtre de l’ombre ou de l’obscurité.
Quant à l’amour (pas le désir), elle est consubstantielle à toute sagesse véritable.
La sagesse sait s’arreter sur l’indicible et le montrer par l’acte de tous les jours, la poésie nous trompe en voulant par des mots tenter l’impossible et translater par la langue des mots, cet indicible en un faux dicible.
La poésie ou mieux encore la beauté de la sagesse est le processus de son porteur à se déployer dans le déroulement de sa vie et le commerce sociétal de tous les jours conformément à l’authenticité de son être.
Et c’est çà la véritable poésie surtout si elle trouve opportunément le milieu d’exercice sur autrui de sa contagion, par l’exemple internalisé.

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