Christian Labrune Christian Labrune 17 juin 2017 11:09

, les couilles serrées entre les cuisses, dans un pantalon et dans les transports en commun,
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@bouffon(s) du roi
Encore faudrait-il en avoir, des couilles ! Les couilles sont dans la tête, celles de Theresa May, par exemple, récemment exhibées dans un discours précédant les élections, et il y a déjà vingt ans, dans mes classes, j’entendais souvent des filles dire à tel de leurs condisciples mâles : « tu nous casses les couilles ! ». Les vertus qu’on dit « viriles » ne sont assurément pas le propre des hommes, et on en trouverait aisément mille exemples dans toutes les périodes de l’histoire. 

Quand on n’en a pas dans la tête, celles qui siègent plus bas n’ont pas une bien grande importance, et le mâle conformiste intellectuellement châtré de nos sociétés actuelles peut bien s’asseoir dessus, ça ne changera pas grand chose à sa condition puisqu’en réalité il n’en a pas.

Un certain pseudo-féminisme actuel qui va jusqu’à s’émouvoir des marques du genre dans la langue française m’horripile. Une fonction qui peut être assurée aussi bien par une femme que par un homme n’a pas de sexe ; une femme maire ou proviseur restera toujours pour moi UN maire ou UN proviseur, et je ne vois pas non plus pourquoi un homme qui s’occupe à réaliser des accouchements (il y en a) ne resterait pas UNE sage-femme comme un soldat chargé de porter des messages - et pourtant, l’armée cultive la virilité !- est depuis toujours UNE estafette. Or, il remplit une fonction périlleuse, qu’on ne confierait pas à une lopette.

L’article est fort intéressant. Les réactions le sont beaucoup moins : beaucoup se comportent sur cette page comme ils se comporteraient dans le métro, et ça n’est pas très beau à voir.


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