Emile Mourey Emile Mourey 26 juin 2017 21:39

@Pascal L

Vous contestez ma phrase lorsque je dis que le mouvement essénien a évolué en se réformant pour devenir le christianisme. En voici pourtant une preuve parmi d’autres. 

Le document essénien de Damas, X, 20 à 33, prescrivait les interdictions suivantes le jour du sabbat : Qu’on ne se promène pas dans la campagne en dehors de la ville au-delà de mille coudées. Ce qui se perd dans les champs, qu’on ne le mange pas. Qu’on prépare les repas la veille (pour ne pas être obligé de faire du feu le jour du Seigneur)…...Jésus marchait dans la campagne, accompagné de ses disciples (Marc 2, 23-25). Poussés par la faim, ceux-ci avaient cueilli tout en marchant quelques menus épis de blé ; ils voulaient en faire griller les grains. Voyant cela, des Pharisiens invectivèrent Jésus, lui disant : « Tes disciples ne jeûnent pas. Ils font ce qu’il est interdit de faire un jour de sabbat. » Et ils se rendirent à Capharnaüm pour raconter ce qu’ils avaient vu.... Et jésus réforme, allant jusqu’à guérir le jour du Sabbat.

Non seulement le père Gallez se trompe en ne voulant pas reconnaître l’importance des Esséniens alors que les textes sont là, mais il ne cherche pas les localiser, ce qu’il a pourtant essayé de faire pour l’islam. Esséniens du Nord : ville à Bethsaïde où 800 Esséniens ont été crucifiés, ce n’est pas rien. Tu m’as placé dans un lieu d’exil, parmi de nombreux pêcheurs qui étendent leurs filets sur la surface des eaux (rouleau des Hymnes, V, 7 et 8)... Le Jésus de Jean, accompagné de ses disciples, se rend à Bethsaïde. Il y avait là un aveugle et Jésus le guérit (Mc 8, 23-26) et Pierre s’écrie : c’est toi, le Christ (Mc 8, 29)..... Comment ne voyez-vous donc pas que, dans cette parabole, le Jésus des Esséniens du sud, Jean, a cherché à convertir et a finalement converti les Esséniens du nord, Simon/Pierre ?

Pour ne pas être trop long, j’en viens à l’islam, sourate 19, versets 16 à 34. Manifestement, la sourate reprend le protévangile de Jacques et le pseudo Mathieu, mais pourquoi fait-il accoucher Marie au pied d’un palmier ? Ce palmier, cela ne peut être que celui d’Engaddi, ville des Esséniens du sud, au bord de la mer Morte. Spécialiste et linguiste, le père Gallez devrait faire le rapprochement entre le clan des Hâchim, où Mahomet s’inscrit, et les Hassidim, précurseurs des esséniens, mot qui signifie dans les deux cas : pieux ou saints. Il devrait remarquer que Mahomet a repris chez les Esséniens le drapeau blanc qu’on remet au départ des expéditions, les troupes d’élite portant le nom des quatre archanges, les détachements de mille hommes...

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