Gérard Faure-Kapper Gérard Faure-Kapper 3 juillet 2017 13:37

Loatse.


Je vous remercie pour votre réponse. Avec votre permission, je la publie sur le blog de notre association.

Pour info, je ne suis pas un client mécontent et ne suis pas concerné par ces frais. Je suis juste un directeur d’agence à la retraite qui se désespère de voir des employés comme vous, totalement imperméable à toute notion juridique.

Vous êtes certaienement d’une ancienne génération, ceux qui régnaient dans leur quartier comme des petits barons, ivres du pouvoir que leur conférait leur position et qui leur permettait de compenser une vie marquée par des échecs successifs..

Cet employé que vous êtes a l’impression d’accorder une faveur en acceptant de payer une écriture. 

De plus, il a le pouvoir de clôturer le compte, d’exiger le remboursement des prêts, de ruiner définitivement la personne. Mais, par grande bonté, il n’utilise pas ce pouvoir. Il le réserve pour plus tard.

Vous reconnaissez « jouer au con » en envoyant un courrier tarifé par jour, pour assommer encore plus votre victime.

Je ne sais pas qui est votre responsable et qui vous a formé, mais je ne le félicite pas. 
Alors, je vais vous dire plusieurs choses.

D’abord, les gens comme vous sont la honte de notre profession. Votre comportement rejaillit négativement sur tous vos collègues. Vous êtes ainsi responsable directement du climat détestable qui s’est instauré entre nous et la clientèle.

Je ne résiste pas à la tentation de vous apporter quelques informations de base.

Quand une écriture se présente sur un compte non approvisionné, il s’agit d’une demande tacite de crédit.

Le chargé de clientèle ne décide pas de payer ou non, il décide d’accorder ou non un découvert. Sinon, comptablement ça n’a pas de sens.

Le découvert ainsi accordé ne s’appelle pas découvert non autorisé, mais découvert non contractualisé.

Il ne s’agit pas d’un incident de paiement. On parlera d’incident de paiement uniquement si vous n’accordez pas de découvert. Et l’incident ne concernera pas la banque, mais le client et son créancier.

Cette situation n’est pas une anomalie de fonctionnement. Demander un crédit à une banque n’est pas une situation anormale.

Le découvert n’est pas un crédit gratuit. Il a un prix. Ce prix se décompose entre les frais propotionnels (les intérêts) et les frais fixes (les commissions d’intervention) 

Le TEG n’est pas une boîte magique dans laquelle on inclu ou non des valeurs. C’est l’expression d’un rapport proportionnel entre les montants, la durée et les coûts.


Toutes les réclamations des clients ne reposent pas sur une supplication d’un client qui vient baiser vos pieds pour obtenir une faveur. Ces réclamations se basent sur des constatations techniques ayant une correspondance juridique.


Enfin, une dernière chose. J’ai souvent mis en garde les employés des agences du fait que l’avenir est sombre. Les banques regroupent leurs agences. Il y a des charettes. 

Si vous êtes dans ce cas, je vous conseille de falsifier votre CV et de retirer tout lien avec la banque. Mieux vaut dire que vous n’avez rien fait pendant 10 ans que d’avouer votre passé d’employé de banque.

Et n’oubliez pas. Les clients se retournent de plus en plus vers les tribunaux pour régler les litiges. La question des frais renvoie sur des pratiques usuraires.

L’usure est un délit qui se juge en correctionnelle.

Croyez vous que vos supérieurs feront une peine de prison à votre place ?

Méditez ça... cher fusible.. 



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