Gérard Faure-Kapper Gérard Faure-Kapper 7 juillet 2017 18:30

@Alren En réalité, les employés des agences ont des « délégations ». Le guichetier peut accorder x€, le chargé de clientèle, y€ et le directeur un autre montant encore plus important.


Bien sûr, ils prêtent en tenant compte des règles d’usage en matière de risque. Pour les montants de crédit supérieurs aux délégation, c’est le service engagement qui prend la décision, mais c’est le directeur qui monte le dossier. 

Bien sûr, il est suivi le plus souvent dans ses conclusions. Prêter à un entrepreneur est difficile et cela répond à des règles très strictes qui passent par l’analyse des documents comptables. La rentabilité, la structure, la solvabilité, autant d’éléments rationnels et objectifs. 

Le rêve, les illusions, les projets fous, les utopies n’ont pas leur place. La banque c’est un métier. Par contre, le personnel commet souvent des bourdes dans la gestion qui peuvent aller jusqu’à la faillite de l’entrepreneur. La responsabilité du personnel est immense et ne se partage pas. 

Quant aux objectifs de placements, ils sont normaux. la banque reste une entreprise. 

Enfin, je ne me moque pas des employés qui seront licenciés. Je les préviens même dans mes articles depuis des années. Mais ils s’en foutent, et surtout les organisations syndicales. 

Alors, mon article est un apperçu de ce qui les attends. C’est bien de faire l’autruche en cachant sa tête, mais il ne faut pas oublier que dans ce cas, c’est une autre partie de son corps que l’on découvre... 

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